NC – Saint-Exupéry, Le Petit Prince

Notes contemplatives de lecture – Note contemplative n° 4

Aucune explication verbale ne remplace jamais la contemplation. Saint-Exupéry, Pilote de guerre.

Notes de lecture

Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent.) p. 233.

Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin… p. 244.

Mais les graines sont invisibles. Elles dorment dans le secret de la terre jusqu’à ce qu’il prenne fantaisie à l’une d’elles de se réveiller. p. 248.

C’est tellement mystérieux, le pays des larmes. p. 256.

Il faut bien que je supporte deux ou trois chenilles si je veux connaître les papillons. p. 262.

Il ne savait pas que, pour les rois, le monde est très simplifié. Tous les hommes sont des sujets. p. 263.

Il faut exiger de chacun ce que chacun peut donner […]. L’autorité repose d’abord sur la raison. p. 266.

Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui. Si tu réussis à bien te juger, c’est que tu es un véritable sage. p. 267.

C’est véritablement utile puisque c’est joli. p. 276.

Quand on veut faire de l’esprit, il arrive que l’on mente un peu. p. 285.

Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… p. 294.

On ne connaît que les choses que l’on apprivoise […]. Les hommes n’ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. p. 295.

Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. p. 298.

C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. p. 298.

J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… p. 303.

Ce qui embellit le désert […] c’est qu’il cache un puits quelque part. p. 303.

Lorsque j’étais petit garçon, j’habitais une maison ancienne, et la légende racontait qu’un trésor y était enfoui. Bien sûr, jamais personne n’a su le découvrir, ni peut-être même ne l’a cherché. Ma maison cachait un secret au fond de son cœur… p. 304.

Toi, tu auras des étoiles comme personne n’en a… […] Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j’habiterai dans l’une d’elles, puisque je rirai dans l’une d’elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire ! p. 313.

Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu’il est revenu… p. 321.

Bibliographie

Antoine de Saint-Exupéry, Oeuvres complètes, Tome II, La Pléiade.

Voir aussi

Notes contemplatives : Antoine de Saint-Exupéry : Terre des Hommes ; Pilote de guerre ; Vol de nuit.

Dsirmtcom,  octobre 2020.

Notes contemplatives de lecture

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