José Martí, La Edad de Oro – III.5. La última página [La dernière page]

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Philosophie – Fiches de lecture

Fiches de lecture n° 36-III-5- José Martí, La Edad de Oro – La última página [La dernière page]


Sommaire

Présentation générale
Premier numéroSecond numéroTroisième numéroQuatrième numéro


La última página [La dernière page]

Source : voicesdehoy.net

Ceci est le numéro de La Edad de Oro, où l’on voit le vieux et le nouveau du monde, et où l’on apprend comment les choses de la guerre et de la mort ne sont pas aussi belles que celles du travail. À savoir si le temps du père Las Casas était meilleur que celui de l’Exposition de Paris ! Et qui est la meilleure : Masicas, ou Pilar ? C’est seulement que dans tout cette vie, il y a toujours un malheureux. Et le malheureux de La Edad de Oro, c’est l’article sur l’Histoire de la Cuillère, de la Fourchette et du Couteau, qui dans chaque numéro est annoncé très fièrement, comme si c’était une merveille, et qu’ensuite il se passe qu’il n’y a plus de place pour lui. Ce qui lui convient très bien, par vanité, de se faire annoncer ainsi. Les bonnes choses doivent se faire sans crier sur tous les toits [1] pour qu’on en regarde une passer. C’est bien parce que ça l’est ; et parce que, tout au-dedans, on ressent comme un plaisir quand on a fait quelque chose de bien, ou qu’on a dit quelque chose d’utile aux autres. Cela vaut mieux que d’être prince : être utile. Les enfants devraient s’effondrer en larmes, quand la journée est passée sans qu’ils apprennent quelque chose de nouveau, sans que cela serve à quelque chose.

Qui sait s’il est utile, qui sait, l’article de l’Exposition de Paris ! Mais il en adviendra comme avec l’Exposition, qui est si grande qu’on ne peut pas la voir toute entière, et la première fois on sort d’ici comme avec des étincelles et des joyaux dans la tête, mais ensuite on regarde plus lentement , et chaque splendeur apparaît entière et claire parmi les autres. Il faut la lire deux fois : et lire ensuite chaque paragraphe séparément : celui qu’il faut lire, par-dessus tout, avec beaucoup de soin, c’est celui des pavillons de notre Amérique. Elle est en peine, La Edad de Oro ; et c’est parce qu’elle n’a pas pu trouver l’illustration du pavillon de l’Equateur. La table est triste quand il manque un des frères !

Notes

[1] “Llamar al universo” : littéralement, en appeler à l’univers. 


Traduit de l’espagnol par Patrick Moulin @dsirmtcom.

Patrick Moulin, alias @dsirmtcom, septembre 2021.

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