José Martí, La Edad de Oro – IV.4. Cuentos de elefantes [Histoires d’éléphants]

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Philosophie – Fiches de lecture

Fiches de lecture n° 36-IV-4- José Martí, La Edad de Oro – Cuentos de elefantes [Histoires d’éléphants]


Sommaire

Présentation générale
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Cuentos de elefantes [Histoires d’éléphants]

Le mammouth de Saint-Pétersbourg, 1883 – Source : meisterdrucke.fr

De nos jours, on raconte beaucoup de choses étranges sur l’Afrique, parce que les gens européens vont là-bas pour découvrir le pays, et que les peuples d’Europe veulent commander sur cette terre riche, où avec la chaleur du soleil poussent des plantes pour le parfum et pour la nourriture, et d’autres qui donnent de la fibre pour faire des tissus, il y a de l’or et des diamants, et des éléphants qui sont une richesse, parce que dans le monde entier on vend très cher l’ivoire de leurs défenses. On raconte beaucoup de choses sur le courage avec lequel les Noirs se défendent, et sur les guerres dans lesquelles ils se lancent, comme tous les peuples quand ils commencent à vivre, qu’ils se battent pour voir qui est le plus fort, ou pour prendre à leur voisin ce qu’ils veulent posséder. Dans ces guerres, les prisonniers deviennent des esclaves lorsqu’ils sont capturés au combat par le vainqueur, qui les vend aux infâmes Maures qui viennent là pour chercher des prisonniers à acheter, et ensuite ils les vendent sur les terres mauresques. Des hommes bons viennent en Afrique depuis l’Europe qui ne veulent pas qu’il y ait dans le monde ces ventes d’hommes ; d’autres y vont avec le désir de savoir, et ils vivent pendant des années parmi les tribus courageuses, jusqu’à ce qu’ils trouvent une herbe rare, ou un oiseau qui n’a jamais été vu, ou le lac d’où naît un fleuve : et d’autres vont en troupes, à la solde du Khédive [1] qui règne en Egypte, pour voir comment a été rejeté hors des terres un célèbre combattant qu’on appelle le Mahdi [2], et dont on dit qu’il doit gouverner, parce que c’est un Maure libre et un ami des pauvres, pas comme le Khédive, qui commande comme serviteur du Sultan turc étranger, et qui prend à son service des combattants chrétiens pour combattre les Maures du pays et prendre la terre aux Noirs soudanais. Pendant ces guerres, on dit qu’est mort un anglais très courageux, ce “Gordon le Chinois” [3], n’était pas chinois, mais très blanc et aux yeux très bleus, mais il portait le surnom de Chinois, car en Chine il avait fait preuvre de beaucoup d’héroïsme, et il avait apaisé les gens révoltés avec de l’affection plus qu’avec du pouvoir ; c’est ce qu’il a fait au Soudan, où il ne vivait que parmi les Noirs du pays, comme leur gouverneur, et il s’est posé devant eux pour les sermonner comme des enfants, sans autres armes que ses yeux bleus, quand ils l’ont attaqué avec des lances et des sagaies, ou il se mettait à pleurer de pitié pour les noirs quand, dans la solitude de la nuit, il les voyait au loin faire des signes, pour se rassembler dans la montagne, pour voir comment ils attaqueraient les hommes blancs. Le Mahdí était plus fort que lui, et on dit que Gordon est mort, ou qu’il a été fait prisonnier par le Mahdí. Beaucoup de monde se rend en Afrique. Il y a un Chaillu [4] qui a écrit un livre sur le singe gorille qui marche sur deux pieds, et qui se bat avec des bâtons contre les voyageurs qui veulent le chasser. Livingstone [5] a voyagé sans crainte à travers [les contrées] les plus sauvages d’Afrique avec sa femme. Stanley [6] était là-bas à l’époque, venu voir comment faire du commerce, et il a sauvé du Mahdí le gouverneur Emín Pachá. Beaucoup d’Allemands et de Français vont là-bas pour explorer, découvrir des terres, traiter et échanger avec les Noirs et pour voir comment s’emparer du commerce des Maures. C’est avec les défenses de l’éléphant qu’ils commercent le plus, car l’ivoire est rare et raffiné, et on le paie cher. Celui d’Afrique vient de défenses [d’animaux] vivants ; mais en Sibérie, on sort des glaces les défenses du mammouth, qui fut l’éléphant velu, gros comme une colline, qui se tenait dans la neige, debout, [il y a] cinquante mille ans. Et un Anglais, Logan [7], dit qu’il n’y a pas cinquante mille [ans], mais que ces calottes glaciaires s’étendaient sur la terre il y a environ un million d’années, et depuis lors, depuis un million d’années, étaient enterrés dans la neige dure les éléphants velus.

Ils étaient là dans les glaces dures de Sibérie, jusqu’au jour où un pêcheur passa le long de la rive du fleuve Lena [8], où d’un côté le rivage est sablonneux et de l’autre il est fait de couches de glace, empilées les unes sur les autres comme les feuilles d’un gâteau, et si parfaites qu’on dirait que ces kilomètres de strates semblent avoir été faits par l’homme. Le pêcheur venait en fredonnant une chanson, dans son habit de cuir, étonné par cette grande lumière, comme si dans l’air un soleil jeune était en fête. L’air scintillait. On entendait des craquements, comme dans la forêt nouvelle quand s’ouvre une fleur. Des collines coulait, brillante et pure, une eau jamais vue auparavant. C’était que les glaces étaient en train de fondre. Et là, devant le pauvre Shumarkoff, sortaient de la montagne gelée les défenses, épaisses comme des troncs d’arbre, d’un animal velu, énorme, noir. Il était comme vivant, et dans la glace transparente, on pouvait voir son corps étonnant. Il fallut cinq ans pour que la glace fonde autour de lui, jusqu’à ce que tout se défasse et que l’éléphant tombe en roulant sur la rive, dans un bruit de tonnerre. Avec d’autres pêcheurs, Shumarkoff vint prendre les défenses, longues de trois mètres. Et les chiens affamés mangèrent sa viande, qui était encore fraîche, et tendre comme de la viande fraîche : la nuit, dans l’obscurité, on pouvait entendre le mordillement des dents de cent chiens à la fois, le grognement de plaisir, le bruit des langues. Vingt hommes à la fois ne pouvaient pas soulever la peau de fourrure, dans laquelle chaque crin était comme un bout de bois. Et personne ne peut dire que ce n’est pas vrai, car au musée de Saint-Pétersbourg se trouvent tous les ossements, sauf un qui a été perdu ; et une poignée de la laine jaune qu’il y avait sur le cou. Depuis lors, les pêcheurs de Sibérie ont sorti des glaces environ deux mille défenses de mammouth.

Il semble que par milliers les mammouths marchaient, comme des peuples, quand les glaces se sont effondrées sur la terre sauvage, il y a des milliers d’années ; et comme des peuples, ils marchent de nos jours, se défendant contre les tigres et les chasseurs à travers les forêts d’Asie et d’Afrique ; mais maintenant ils ne sont plus velus, comme ceux de Sibérie, mais ils ont à peine quelques poils dans les recoins de leur peau douce et ridée, ce qui fait vraiment peur, à cause de la grande laideur, alors que ce qui est certain c’est qu’avec l’éléphant il en est comme avec les gens du monde, parce qu’ils ont la beauté du visage et du corps, on croit qu’ils ont une belle âme, sans voir qu’ils sont comme de beaux vases, n’ayant rien à l’intérieur, et que parfois ils peuvent contenir des odeurs précieuses, et d’autres fois de la puanteur, ou de la poussière. On ne doit pas jouer avec l’éléphant, car à l’instant où sa dignité s’agace, ou que la femme ou le fils, ou le vieillard, ou le compagnon l’offensent, il secoue sa trompe comme un fouet, et d’un claquement il jette à terre l’homme le plus fort, ou brise un poteau en éclats, ou laisse un arbre tremblant. Terrible est l’éléphant en furie, et si doux qu’il soit dans ses prisons, toujours il atteint, quand chauffe fort le soleil d’avril, ou quand il se lasse de sa chaîne, son heure de fureur. Mais ceux qui connaissent bien l’animal disent qu’il connaît le repentir et la tendresse, comme le conte que rapporte un vieux livre qui a été publié, au début de ce siècle, par les savants de France, où c’est ce qu’a fait un éléphant qui avait tué son soigneur, que là-bas ils appellent un cornac, parce qu’il lui avait blessé avec un harpon sa trompe ; et quand la femme du cornac s’est agenouillée désespérée devant lui avec son petit fils, et qu’elle l’a supplié de les tuer aussi, il ne les a pas tué, mais avec sa trompe il a pris l’enfant à la mère, et il l’a mis sur son cou, qui est l’endroit où les cornacs s’asseyent, et il n’a plus jamais permis d’être monté par un autre cornac que lui.

La trompe est ce dont l’éléphant prend le plus soin de tout son corps robuste, parce qu’avec elle, il mange et il boit, il caresse et il respire, il se débarrasse des animaux sur lui qui le gênent, et il se baigne. Quand il nage (et les éléphants nagent très bien !), on ne peut pas voir le corps, parce qu’il est tout entier dans l’eau, mais [seulement] la pointe de la trompe, avec les deux trous où se terminent les deux canaux qui traversent la trompe tout le long, et qui parviennent en haut au nez lui-même, qui a comme deux couvercles, qui s’ouvrent et se ferment selon la façon dont il veut recevoir l’air, ou qui ferment le chemin à ce qui pourrait être dans les canaux. Personne ne dit que ceci n’est pas vrai, car il y en a qui se sont résolus à les compter : la trompe de l’éléphant est constituée d’environ quarante mille muscles, le “proboscis”, comme on dit dans les livres : tout est fait de muscles, entrelacés comme un réseau : certains sont tout du long, du nez à la pointe, et ils servent pour faire bouger la trompe là où l’éléphant le veut, et la replier, l’enrouler, la relever, l’abaisser, l’allonger : d’autres sont en largeur, et vont des canaux à la peau, comme les rayons d’une roue vont de l’axe à la jante : ceux-là servent à resserrer les canaux ou à les élargir. Que ne fait pas l’éléphant avec sa trompe ? Il arrache l’herbe la plus fine du sol. Il ramasse une cacahuète dans la main d’un enfant. Il remplit sa trompe d’eau, et la projette sur la partie de son corps où il ressent de la chaleur. Les éléphants domestiqués enlèvent et déposent des charges avec leur trompe. Ils soulèvent un fil du sol, et comme un fil ils soulèvent un homme. Il n’y a pas d’autre moyen de faire peur à un éléphant en furie que de le frapper franchement sur la trompe. Quand il se bat avec le tigre, qu’il vainc presque toujours, il le jette de haut en bas avec les défenses, et les utilise pour le transpercer ; mais il lève la trompe dans l’air. Plus d’odeur du tigre, l’éléphant barrit d’épouvante : les rats lui font peur : il éprouve du dégoût et de l’horreur pour le cochon. Dès qu’il voit le cochon tu vois, il lui donne un coup de trompe ! Ce qu’il aime, c’est le bon vin, et l’arrack [9], qui est le rhum de l’Inde, à tel point que les cornacs connaissent son appétit, et quand ils veulent qu’il travaille plus que d’habitude, ils lui montrent une bouteille d’arrack, que lui [l’éléphant] débouche ensuite avec la trompe, et qu’il boit à petites gorgées étendu ; seulement le cornac doit fy aller prudemment, et ne pas lui faire attendre la bouteille trop longtemps, parce qu’il peut lui arriver ce qui [est arrivé] au peintre français qui, pour mieux peindre un éléphant, a dit à son serviteur de le distraire avec la tête haute en lui lançant des fruits à la trompe, mais le serviteur s’est amusé en faisant comme s’il jetait des fruits en l’air sans les lancer vraiment, jusqu’à ce que l’éléphant s’irrite, et qu’il donne des coups de trompe sur le peintre, qui s’est relevé du sol à moitié mort, et tout plein de peintures. L’éléphant dans la nature est bon, et il se laisse dompter par l’homme, qui s’en sert comme bête de somme, et il monte sur lui, assis dans un palanquin drapé, pour combattre dans les guerres d’Asie, ou pour chasser le tigre, comme depuis une tour en sécurité. Les princes de l’Hindoustan partent en voyage sur des éléphants couverts de velours avec de nombreuses broderies et des pierreries, et lorsqu’un autre prince vient d’Angleterre, ils le promènent dans les rues dans la loge en étoffe d’or qui va en se balançant sur le dos des éléphants dociles, et le peuple met sur les balcons ses riches tapisseries, et ils emplissent les rues de pétales de rose.

Au Siam, ce n’est pas seulement de l’affection qu’ils ont pour l’éléphant, mais de l’adoration, quand il a la peau claire, ici ils croient qu’il est divin, car la religion siamoise leur enseigne que Bouddha vit partout, et dans tous les êtres, et quelque fois dans certains et quelque fois dans d’autres, et comme il n’y a pas de vivant plus corpulent que l’éléphant, ni de couleur qui fasse plus penser à la pureté qu’au blanc, ils adorent l’éléphant blanc, comme si en lui il y avait plus de Bouddha que dans les autres êtres vivants. Ils lui font un palais, il sort dans la rue entre des rangées de prêtres, et ils lui donnent les herbes les plus fines et le meilleur arrack, le palais est peint comme une forêt, pour qu’il ne souffre pas trop de son prison, et quand le roi va le voir c’est la fête dans le pays, parce qu’ils croient que l’éléphant est Dieu lui-même, qui va dire au roi la bonne façon de gouverner. Et quand le roi veut offrir à un étranger quelque chose de grande valeur, il envoie une boîte en or pur, sans alliage avec un autre métal, avec des diamants autour, et à l’intérieur il dépose, comme une relique, des mèches de poils de l’éléphant blanc. En Afrique, les peuples du pays ne les considèrent pas comme des dieux, mais ils leur tendent des pièges dans la forêt, et ils se jettent dessus dès qu’ils les voient tomber, pour se nourrir de la viande, qui est fine et juteuse : ou ils les chassent avec un leurre, parce qu’ils ont domestiqué les femelles, qui retournent au corral par amour de leurs petits, et là où ils savent que marche un troupeau d’éléphants libres, ils lancent les femelles pour les chercher, et le troupeau vient sans méfiance derrière les mères qui retournent là où sont leurs rejetons : et là les chasseurs les attrapent avec des cordes, et ils les domptent avec douceur et avec la voix, jusqu’à ce qu’ils se tiennent tranquilles, et ils les tuent pour prendre leurs défenses.

Des groupes entiers de gens européens sont en Afrique pour chasser les éléphants ; et de nos jours on raconte dans les livres une grande chasse, où il y avait beaucoup de chasseurs. On raconte qu’ils étaient assis en amazone sur leurs selles, parlant de la guerre que font dans la forêt les serpents au lion, et d’une mouche venimeuse qui suce la peau des bœufs jusqu’à ce qu’elle les dessèche et les tue, et des lointains jusqu’où les chasseurs africains savent tirer la sagaie et la flèche; et ils en étaient là, à calculer quand ils parviendraient aux terres de Tippu Tib [10], qui a toujours beaucoup de défenses à vendre, quand ils sortirent soudain d’une clairière de celles qu’il y a en Afrique au milieu des forêts, et ils virent un troupeau d’éléphants là-bas au fond de la clairière, certains dormant debout, contre les troncs des arbres, d’autres se promenant ensemble et balançant le corps d’un côté à l’autre, d’autres couchés sur l’herbe, avec les pattes arrières tendues. Toutes les balles des chasseurs leur sont tombées dessus. Ceux qui étaient couchés se sont levés d’un trait. Les couples se sont réunis. Ceux qui étaient endormis sont venus en trottant là où étaient les autres. En passant devant la la mare, ils ont rempli leur trompe d’une gorgée. Ils grognaient et sondaient l’air avec la trompe. Tous se sont mis autour de leur chef. Et la chasse fut longue ; les Noirs leur jetaient des lances et des sagaies et des flèches ; les Européens, cachés dans les herbes, leur tiraient dessus à bout portant avec leurs fusils ; les femelles fuyaient, mettant en pièces les plants de roseaux comme si c’était des brins d’herbe ; les éléphants s’enfuyaient en arrière, en luttant avec leurs défenses quand un chasseur leur tombait dessus. Sur le plus courageux vint un chasseur, un chasseur qui était presque un enfant, et qui était seul à l’arrière, parce que chacun avait suivi son éléphant. Le courageux [éléphant] avait de très grandes défenses, et il devenait féroce. Le chasseur grimpa à un arbre, sans que l’éléphant le voit, mais il le sentit tout de suite et il arriva en barrissant, souleva la trompe comme pour retirer l’homme de la branche, avec sa trompe il entoura le tronc, et il le secoua comme si c’était un rosier : il ne put l’arracher, et il jeta ses hanches contre le tronc. Le chasseur, qui était déjà en train de chuter, tira avec son fusil, le blessant à la racine de la trompe. On raconte que l’air tremblait sous les barrissements terribles, l’éléphant brisa la plantation de roseaux avec ses enjambées, et secoua les jeunes arbres, jusqu’à ce que d’un coup il se heurte à celui du chasseur et le jette au sol. Au sol le chasseur, sans tronc auquel s’accrocher ! Il tomba sur les pattes arrières de l’éléphant et il se saisit, par peur de la mort, d’une patte arrière. L’animal enragé ne put s’en libérer, car l’articulation du genou de l’éléphant est si proche du pied qu’il peut à peine le plier. Et comment le chasseur s’est-il sauvé de là ? L’éléphant court en barrissant. Il secoue sa patte contre le tronc le plus fort, sans que le chasseur ne se retourne, car il se déplace à l’intérieur de lui et ne fait que se meurtrir les mains. Mais il tombera enfin, et d’un coup de défense le chasseur va mourir ! Il sort son couteau et l’enfonce dans la patte. Le sang coule à flots, et l’animal en furie, écrasant la broussaille, va à la rivière, à la rivière d’eau qui guérit. Et il remplit sa trompe plusieurs fois, et la vide sur la blessure, il la jette avec une force qui l’étourdit, sur le chasseur. Alors l’éléphant va entrer plus au fond. Le chasseur tire les cinq balles de son revolver dans le ventre, et court, au cas où il pourrait se sauver, vers un arbre voisin, tandis que l’éléphant, avec sa trompe pendante, se dirige vers le rivage et s’effondre.

Notes

[1] Le Khédivat d’Égypte était un État autonome de l’Empire ottoman, sous régime monarchique. Le Khédive, vice-roi en persan, est un titre héréditaire accordé en 1867, à la création du Khédivat, par le gouvernement ottoman au pacha d’Égypte (source : Wikipédia).

[2] Muhammad Ahmad ibn Abd Allah Al-Mahdi (1844-1885) chef politique religieux musulman, fondateur d’un mouvement et d’un État théocratique sur le territoire du Soudan (source : Wikipédia).

[3] Charles George Gordon (1833-1885), général britannique issu du corps du génie militaire, surnommé successivement Gordon le Chinois, Gordon Pasha, et Gordon de Khartoum, et mort le 26 janvier 1885, tué lors de l’assaut de Khartoum par le Mahdi (source : Wikipédia).

[4] Paul Belloni Du Chaillu (1831-1903) est un explorateur et naturaliste franco-américain. Il effectue d’importantes explorations au Gabon, riches en découvertes notamment zoologiques, botaniques et ethnologiques. Il est le premier voyageur à observer de près le gorille, dans son milieu naturel, et à le chasser (source : Wikipédia).

[5] David Livingstone (1813-1873) est un médecin, missionnaire protestant et explorateur britannique […]. Il participa au mouvement d’exploration et de cartographie de l’intérieur du continent africain précédant le « partage de l’Afrique » entre grandes puissances européennes.  […] Livingstone fut l’un des héros britanniques les plus populaires et les plus emblématiques de l’époque victorienne. […] Sa “disparition”, suivie de l’expédition de Henry Morton Stanley pour le retrouver, ajoutèrent à la glorification et au mythe victorien de cet explorateur majeur de l’Afrique (source : Wikipédia).

[6] Henry Morton Stanley (1841-1904) est un journaliste et explorateur britannique. Il est connu pour son exploration de l’Afrique et sa recherche de David Livingstone (Source : Wikipédia).

[7] La première défense fut apportée à Londres en 1611 par Josias Logan. Elle suscita alors très vivement la curiosité des savants anglais qui étaient loin de soupçonner l’existence, aux confins de la Moscovie, d’un animal assez volumineux pour porter un ivoire de taille aussi considérable. André Leroi-Gourhan, Le Mammouth dans la zoologie des Eskimos, Revue d’Histoire Naturelle, juillet 1935.

[8] La Léna, située en Sibérie est le plus long fleuve de Russie avec 4 400 km (source : Wikipédia).

[9] L’arrack est une boisson alcoolisée distillée à partir de la fermentation de fruits, de riz, de canne à sucre, de sève de palmier ou de la sève du cocotier (source : Wikipédia).

[10] Tippu Tib est un marchand d’esclaves originaire de Unguja, île principale de l’archipel de Zanzibar. Il fut également propriétaire de plantations et gouverneur de province au Congo. Successeur des sultans de Zanzibar, il conduisit de nombreuses expéditions commerciales en Afrique centrale orientale, dont certaines esclavagistes (source : Wikipédia).


Traduit de l’espagnol par Patrick Moulin @dsirmtcom.

Patrick Moulin, alias @dsirmtcom, septembre 2021.

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