Diccionario del Pensiamento Martiano – Dieu – Dios

Essais Philosophiques CubainsDictionnaire de la Pensée Martinienne

Dios – Dieu

La meilleure manière de servir Dieu est d’être un homme libre, et de veiller à ce que la liberté ne soit pas compromise. 1 644.

Ce Dieu qui marchande, qui vend le salut, et tout cela en échange d’argent, qui envoie les gens en enfer s’ils ne payent pas, et qui les envoie au ciel s’ils payent, ce Dieu est une espèce de prêteur, d’usurier, de commerçant. Non mon ami, j’ai un autre Dieu ! 1 645.

Dieu existe et est adoré. 1 646.

Les plantes ont le même droit de croire que Dieu est un arbre, que les minéraux de croire qu’il est un morceau de pierre. Il les a également créés. 1 647.

Je ne sais où cela mène d’expliquer, comme source de représentation générale, une source qui ne peut s’appliquer qu’à la représentation de Dieu. 1 648.

Dieu n’est pas à craindre mais à comprendre pour l’atteindre. 1 649.

Dieu change avec les changements des hommes. […] Alors, s’il était Dieu, il devrait toujours être le même. 1 650.

Que c’est beau ! Seuls ceux qui ont combattu entrent au ciel et sont assis à côté de Dieu. 1 651.

Toujours, dans l’histoire du monde, après un déisme démesuré, a succédé un déisme humain. 1 652.

Dieu existe, pourtant, dans l’idée du bien, qui veille sur la naissance de chaque être, et laisse dans l’âme qui s’y incarne une larme pure. Le bien est Dieu. La larme est la source du sentiment éternel. 1 653.

Dieu n’entend pas les vils. 1 654.

S’il y a un Dieu, pourquoi est-ce que je ne le vois pas ? Si je suis homme, pourquoi est-ce que je conçois un Dieu ? Allez, crâne, brise-toi ! Prison de la raison, stupide tas d’os, de poussière et de chaux ! 1 655.

Il y a un dieu : l’homme ; il y a une force divine : la totalité. L’homme est un morceau du corps infini que la création a envoyé sur terre, bandé et lié, à la recherche de son père, son propre corps. 1 656.

L’être humain dispose de forces, et avec elles du devoir d’en user. Il n’a pas besoin de tourner le regard vers Dieu : il a Dieu en lui. La vie lui a donné la raison pour comprendre, l’intelligence pour la mettre en pratique, la force d’agir pour accomplir la bonne volonté. Tout sur terre est la conséquence des êtres vivants. Nous nous croyons dans une lutte inexplicable et belle, mais tandis que nous y sommes, la révélation jaillit en nous, l’enseignement et l’accomplissement de toutes les oeuvres et lois. 1 657.

Dieu veut que, comme des restes d’une plante en naît une autre, que sur les ruines d’une croyance s’en élève une autre. 1 658.

On aime un Dieu qui pénètre et l’emporte sur tout. Cela semble une profanation de donner au Créateur de tous les êtres et de tout ce qui doit être, la forme d’un seul de ces êtres. 1 659.

Y aurait-il un plus grand blasphème que celui qui, sous prétexte de comprendre Dieu, se précipite pour corriger l’oeuvre divine ? 1 660.

L’homme ne peut pas être Dieu, puisqu’il est un homme. Il doit reconnaître le mystère impénétrable, et agir bien, puisque cela produit une joie positive, et laisse l’homme comme purifié et grandi. L’homme vertueux est sublimé. 1 661.

Il n’est pas nécessaire de défendre Dieu ; la nature y pourvoit. 1 662.

Les hommes ont placé tant de dieux dans le ciel, que son histoire présente comme des raisons, des situations et des hasards. 1 663.

Marchant avec ses disciples parmi les peuples antiques, il leur enseignait que les dieux n’avaient pas fait l’homme à leur image, mais que l’homme avait fait les dieux à sa propre ressemblance, et que là où il n’y avait qu’un seul dieu, comme chez les hébreux, celui-ci changeait d’esprit, d’aspect et de voix à chaque changement du peuple hébreu. 1 664.

Parce que ce sont les hommes qui inventent les dieux à leur image, et que chaque peuple imagine un ciel différent, avec des divinités qui vivent et pensent la même chose que le peuple qui les a créées et qui les adore dans ses temples ; parce que l’homme se voit petit face à la nature qui le crée ou l’anéantit, il ressent le besoin de créer quelque chose de puissant, et de le supplier, pour qu’il le trait bien dans ce monde, et qu’il ne lui ôte pas la vie. 1 665.

Les dieux ne sont en réalité rien de plus que des poésies de l’imagination. 1 666.

[…] l’essentiel de la foi en Dieu, qui est la clarté qui nous guide et nous rend heureux. 1 667.

C’est un grand et immortel exploit en effet, digne des âmes parfaites, pour l’homme, d’apparaître devant Dieu pour être jugé, en portant le drapeau de la Partie comme linceul. 1 668.

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Dsirmtcom, janvier 2020

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