Diccionario del Pensiamento Martiano – Education – Educación (I)

Essais Philosophiques CubainsDictionnaire de la Pensée Martinienne

Educación – Education

I. (1 777 – 1788)

Il faut enseigner en dialoguant, comme Socrate, de village en village, de campagne en campagne, de maison en maison. 1 777.

Éduquez-vous dans la pratique de la recherche, au contact des hommes, et dans l’exercice constant de la parole, [éduquez] les citoyens d’une république qui verra le jour quand ces vertus manqueront à leurs enfants. 1 778.

L’instruction n’est pas semblable à l’éducation : l’une concerne la pensée, et l’autre principalement les sentiments. Cependant, il n’y a pas de bonne éducation sans instruction. Les qualités morales s’accroissent quand les qualités de l’esprit s’élèvent. 1 779.

L’éducation populaire ne veut pas dire exclusivement l’éducation de la classe pauvre ; mais que toutes les classes de la nation, autrement dit le peuple, soient bien éduquées. Ainsi il n’y a aucune raison pour que le riche soit éduqué, et pas le pauvr e. [Et]pour quelle raison le pauvre serait-il éduqué, et pas le pauvre ? Tous sont égaux. 1 780.

Celui qui sait, a plus de valeur. Savoir c’est posséder. La monnaie se fonde, le savoir non. Les bons, ou le papier monnaie valent plus ou moins, ou ne valent rien : le savoir a toujours la même valeur, et a toujours beaucoup de valeur. Un homme riche a besoin de son argent pour vivre, il peut le perdre et alors il perd son mode de vie. Un homme instruit vit de son savoir, et comme il le porte en lui, il ne peut pas le perdre, et son existence est facile et sûre. 1 781.

Le peuple le plus heureux est celui qui a les fils les mieux éduqués, dans l’instruction de la pensée et dans l’orientation des sentiments. Un peuple instruit aime le travail et sait en tirer profit. Un peuple vertueux vivra plus heureux et plus riche qu’un autre plein de vices, et il se défendra mieux contre toute attaque. 1 782.

En venant au monde, tout homme a le droit d’être éduqué, et plus tard, en échange, le devoir de contribuer à l’éducation des autres. 1 783.

L’éducation est l’unique moyen d’échapper à l’esclavage. 1 784.

Impressionner l’esprit, laisser en lui cette impression, et dans ce travail, on peut aller très loin, comme ceux qui soutiennent que les faits généraux de la botanique s’apprennent mieux en plaçant devant l’enfant les espèces magnifiées par les vers de grands poètes populaires que dans les énumérations désincarnées et antipathiques d’un qui n’éveille pas les pouvoirs d’observation et la curiosité d’un enfant envers tout ce qui est vivant. 1 785.

Que le dernier livre soit comme un résumé, par ses sujets, de tous les aspects de la vie, comme le fondement de tous les autres [livres] étudiés, et comme une synthèse (principalement) de l’histoire et de la littérature. 1 786.

L’éducation doit aller là où va la vie. Il est insensé que l’éducation occupe l’unique temps de préparation qu’a l’homme, en ne le préparant pas. L’éducation doit donner les moyens de résoudre les problèmes que la vie présente. Les grands problèmes humains sont : la conservation de l’existence, – et l’atteinte des moyens pour la rendre agréable et paisible. 1 787.

L’éducation ne porte pas ses fruits si elles n’est pas continue et constante : on oublie en une semaine ce qu’on a commencé à apprendre. 1 788.

Essais Philosophiques CubainsDictionnaire de la Pensée Martinienne

Dsirmtcom, avril 2020

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