Bac Philo – II.3. Le Travail et la Technique – Fiche n° 2.a. Du Travail, de la Technique et des hommes – De l’aube de l’humanité à la Grèce antique

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Source : caradisiac.com

Les leçons de Philosophie – Bac Philo – Partie II. La Culture – Chapitre 3. Le Travail et la Technique – Fiche n° 2.a. Du Travail, de la Technique et des hommes – De l’aube de l’humanité à la Grèce antique

Fiche n° 2.a. – Du Travail, de la Technique et des hommes – De l’aube de l’humanité à la Grèce antique

Introduction

Dans cette première partie consacrée aux notions de travail et de technique, nous allons étudier des conceptions parfois très anciennes, mais qui influent encore très fortement aujourd’hui sur les représentations liées notamment au travail. Dans la Genèse, nous verrons la sanction subie par Adam et Eve qui va associer pour longtemps travail et peine. Avec Platon, nous découvrirons comment l’imprévoyance d’un Titan a eu pour conséquence de procurer aux hommes l’art de la technique. Enfin, avec Aristote, c’est le travail servile qui se confrontera à la philosophie.

Genèse

Dans les débuts de l’humanité, selon la Bible, Dieu créa le jardin d’Eden, et y plaça l’homme qu’il venait également de créer. Dans ce jardin, le “paradis terrestre”, il fit germer tout arbre “bon à manger”, ainsi que “l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais”. L’homme, (en hébreu âdâm) pouvait manger de tout sauf de l’arbre de la connaissance car s’il en mangeait, il devrait mourir. Dieu créa ensuite la femme pour que l’homme ne soit plus seul. Parmi les animaux du jardin d’Eden, il y avait le serpent, “la plus astucieuse de toutes les bêtes des champs que le seigneur Dieu avait faites”. Le serpent réussit à convaincre la femme de manger un fruit de l’arbre de la connaissance, et elle en donna à l’homme. Dieu s’en aperçut car l’homme et la femme se cachaient en ayant découvert, après avoir mangé le fruit, qu’ils étaient nus. Dieu maudit d’abord le serpent en le condamnant à marcher sur son ventre, autrement dit à ramper. Cela pourrait signifier que le serpent était auparavant doté de jambes, mais là n’est pas notre sujet. Voilà ce que Dieu fit ensuite.

Il dit à la femme : “Je ferai qu’enceinte, tu sois dans de grandes souffrances ; c’est péniblement que tu enfanteras des fils. Ton désir te poussera vers ton homme et lui te dominera.” Il dit à Adam : “Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais formellement prescrit de ne pas manger, le sol sera maudit à cause de toi. C’est dans la peine que tu t’en nourriras tous les jours de ta vie, il fera germer pour toi l’épine et le chardon et tu mangeras l’herbe des champs. A la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu’à ce que tu retournes au sol car c’est de lui que tu as été pris. Oui, tu es poussière et à la poussière tu retourneras.” Genèse, 3:16-19.

Dieu expulsa enfin Adam et Eve du jardin d’Eden, ils étaient devenus mortels. Nous avons ici deux présentations de la notion de travail, pour la femme, et pour l’homme. 

Commençons par la notion de travail pour la femme. En médecine, le terme “travail” désigne l’”ensemble des phénomènes physiologiques qui conduisent à l’expulsion de l’enfant, lors de l’accouchement” (Larousse). Le travail lors de l’accouchement s’accompagnent de douleurs liées à la contraction de l’utérus pour assurer l’expulsion. Cette dernière est d’ailleurs dénommée “délivrance” : la femme est délivrée de l’enfant, mais aussi des douleurs de l’accouchement. La sanction divine pour avoir mangé du fruit de la connaissance est donc la souffrance dans le travail de l’accouchement. Les philosophes ont abondé dans ce sens de sanction, de peine à endurer :

Le seul aspect de la femme révèle qu’elle n’est destinée ni aux grands travaux de l’intelligence, ni aux grands travaux matériels. Elle paie sa dette à la vie non par l’action mais par la souffrance, les douleurs de l’enfantement, les soins inquiets de l’enfance. Arthur Schopenhauer, Essai sur les femmes (cité dans l’article Pourquoi parle-t-on du « travail » de l’accouchement ? – Voir la bibliographie)

A la décharge de Schopenhauer (1788-1860), celui-ci ne sait pas ce que sera l’oeuvre de Marie Curie, prix Nobel de chimie en 1911, et, a priori, le philosophe allemand ignore tout de ce qu’a accompli Jeanne d’Arc. La “dette à la vie”, liée au péché originel d’Adam et Eve, prend donc pour la femme la forme du “travail”, lors de l’accouchement. Notons que ni la Bible, ni Schopenhauer, n’accordent une place très respectueuse ou honorable à la femme, simple créature issue d’Adam, pour combler sa solitude, et accusée de tous les maux pour ce qui est de l’épisode du jardin d’Eden, où Adam ne fait pas montre d’un extrême courage face à Dieu, puisqu’il dénonce tout de suite Eve comme celle qui lui a fait mangé le fruit de l’arbre de la connaissance, alors qu’Adam savait pertinemment que Dieu lui avait prescrit formellement de ne pas le faire. Dénué de courage, Adam n’avait donc vraisemblablement pas non plus de sens critique ni aucun libre arbitre. En résumé, le travail, pour la femme, est viscéralement lié à la souffrance, à la douleur, à la peine.

Si la femme est directement “punie” par les douleurs de l’enfantement durant le travail de l’accouchement, la sanction de l’homme est indirecte : il a écouté la femme, il a mangé le fruit interdit, alors le sol sera maudit à cause de lui. Il faut ici relever que le travail n’est pas la punition de l’homme pour le péché originel. Le travail existe déjà dans le jardin d’Eden :

Le jour où le seigneur Dieu fit la terre et le ciel, il n’y avait encore sur la terre aucun arbuste des champs, et aucune herbe des champs n’avait encore germé, car le seigneur Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol (…). Le seigneur Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour cultiver le sol et le garder. Genèse, 2:4-5 ; 15.

Adam pouvait cultiver le sol du jardin d’Eden sans effort : Dieu y avait fait germer des arbres “attrayants” et comestibles, l’arbre de vie (la sagesse) et l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais. En gros, l’homme n’avait qu’à entretenir “tranquillement” ce jardin offert “clé en main”. Adam avait été créé avec la main verte. Sa punition est donc que le sol sera inculte et envahi par les mauvaises herbes (“l’épine et le chardon”). Le travail du sol est ce qui satisfait au besoin de l’homme et il sera désormais pénible de le cultiver. L’homme mangera son pain “à la sueur de son visage”, ce qui a donné l’expression “gagner son pain à la sueur de son front”. Le travail, comme pour la femme, est ici associé à la peine.

Cette double association du travail à la souffrance et à la peine va perdurer longtemps et encore jusqu’à nos jours. Ce livre de la Bible qu’est la Genèse est en effet commun aux deux grandes religions que sont le judaïsme et le christianisme. Beaucoup d’expressions en découleront, comme celle que nous avons évoquée plus haut : “on n’a rien sans rien”, “toute peine mérite salaire”, “un travail laborieux”, etc. Comme l’écrit le linguiste Georges Mounin : 

Une langue est un prisme à travers lequel ses usagers sont condamnés à voir le monde. Georges Mounin, Clefs pour la linguistique.

Ici la langue et les mots utilisés vont marquer les croyances de toute la culture judéo-chrétienne : le travail est synonyme de peine, avec notamment le sens commun de sanction pour ce mot “peine”. En découvrant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais, l’homme découvre la pénibilité du travail au travers de la punition divine.

Le travail c’est la santé

Rien faire c’est la conserver

Les prisonniers du boulot

N’font pas de vieux os.

Henri Salvador, Le travail c’est la santé.

Ces paroles, qui semblent anodines, résument parfaitement la conception du travail présentée dans le texte de la Genèse : le travail est nécessaire pour vivre, même immortel dans un jardin d’Eden, mais une fois connu le bon et le mauvais, le travail devient une sanction pénible, autrement dit une peine de prison mortelle, et l’homme devra donc mourir, comme Dieu l’avait signalé à Adam pour l’avertir. Il ne fera pas de vieux os…

Platon (427-347 av. J.-C.)

Dans le Protagoras, Platon expose le mythe de Prométhée, qui vole à Héphaïstos “l’art de se servir du feu” et à Athêna “le reste des arts” pour les offrir à l’homme. Le qualificatif de “prométhéen” signifie, par analogie au mythe que nous allons étudier :

S’applique à tout effort par lequel l’homme se surpasse dans le domaine de la technique pour exercer sa domination sur la nature. Morfaux, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines.

L’homme utilise donc la technique pour se rendre maître du monde qui l’environne. Le Protagoras est consacré, comme son sous-titre l’indique aux Sophistes, ces professionnels de l’éducation dans la Grèce antique, qui prétendaient enseigner la sagesse et la vertu aux jeunes athéniens, contre une rétribution notable. Le dialogue socratique pose la question de savoir si la vertu et l’excellence peuvent s’enseigner. Pour réfuter les arguments de Socrate, qui “n’estime pas que le mérite [la vertu] s’enseigne”, Protagoras répond en exposant le mythe de Prométhée.

C’était au temps où les Dieux existaient, mais où n’existaient pas les races mortelles. Or, quand est arrivé pour celles-ci le temps où la destinée les appelait aussi à l’existence, à ce moment les Dieux les modèlent en dedans de la terre, en faisant un mélange de terre, de feu et de tout ce qui encore peut se combiner avec le feu et la terre. Puis quand ils voulurent les produire à la lumière, ils prescrivirent à Prométhée et Epiméthée de les doter de qualités, en distribuant ces qualités à chacune de la façon convenable. Mais Epiméthée demande alors à Prométhée de lui laisser faire tout seul cette distribution : “Une fois la distribution faite par moi, dit-il, à toi de le contrôler !” Là-dessus, ayant convaincu l’autre, le distributeur se met à l’oeuvre. Platon, Protagoras, 330 c-e.

Prométhée et Epiméthée sont des Titans, divinités primitives, qui symbolisent “les forces brutes de la terre et, partant des désirs terrestres en état de révolte contre l’esprit (Paul Diel, cité par Simone Manon, in Le mythe de Prométhée, commentaire détaillé). Ce sont des forces matérielles, potentiellement maléfiques. Prométhée et Epiméthée sont frères jumeaux, fils de Japet, lui-même titan et considéré par les Grecs antiques comme l’ancêtre de l’humanité [la “race humaine”]. 

Prométhée est “celui qui réfléchit à l’avance”, Epiméthée, “celui qui réfléchit après coup”. Ce dernier est le mari de Pandore, la curieuse, étourdie et désobéissante. Note de l’édition de la Pléiade des Oeuvres complètes de Platon.

Epiméthée, celui qui réfléchit après avoir agi, distribue aux différents être vivants les différentes qualités : la force, la vitesse, les “armes”, la taille petite ou grande, les ailes, la fourrure, les carapaces, les sabots en guise de chaussures, etc. Puis il distribue leur alimentation : l’herbe, les fruits, les racines, la chair d’autres animaux ; et enfin la fécondité restreinte ou abondante.

Mais, comme (chacun sait cela) Epiméthée n’était pas extrêmement avisé, il ne se rendit pas compte que, après avoir ainsi gaspillé le trésor des qualités au profit des êtres privés de raison, il lui restait encore la race humaine qui n’en était point dotée ; et il était embarrassé de savoir qu’en faire. Or, tandis qu’il était dans cet embarras, arrive Prométhée pour contrôler la distribution ; il voit les autres animaux convenablement pourvus sous tous les rapports, tandis que l’homme est tout nu, pas chaussé, dénué de couvertures, désarmé. Ibid., 321 b-c.

Tous les être vivants ont été dotés de qualités pour la conservation de leur espèce, sauf l’homme, être doué de raison. Notons, d’un point de vue de gestion des ressources humaines – domaine incontournable de nos jours dans le monde du travail -, les Dieux grecs ont fait preuve de légèreté en recrutant un candidat aussi étourdi pour la distribution des qualités aux êtres vivants, ou alors que la fiche de poste était loin d’être claire, à moins que tout cela ne fut intentionnel ? A la décharge des Dieux, la division du travail, établie à la demande d’Epiméthée, précurseur du taylorisme, a montré quelques faiblesses. Prométhée, le “prévoyant”, venant contrôle le travail effectué par son frère, se rend compte du gaspillage des qualités aux dépens de l’homme : tous les animaux ont de quoi pouvoir assurer la survie de leur espèce, sauf l’homme, qui n’a aucun moyen de conservation. En bon responsable du contrôle qualité des processus, Prométhée met en place des actions correctrices. L’objectif est que l’homme puisse assurer la conservation de son espèce. Il va donc décider de voler le feu, “outil universel”, “outil à faire des outils” (S. Manon) pour sauvegarder l’homme, en lui faisant ce “cadeau”.

[Prométhée] pénètre subrepticement dans l’atelier qui était commun à Athêna et à Hèphaïstos et où tous deux pratiquaient leur art, et, après avoir dérobé l’art de se servir du feu, qui est celui d’Hèphaïstos, et le reste des arts, ce qui est le domaine d’Athêna, il en fait présent à l’homme. Et c’est de là que résultent, pour l’espèce humaine, les commodités de la vie mais ultérieurement, pour Prométhée, une poursuite comme on dit, du chef de vol, à l’instigation d’Epiméthée. Ibid., 321 d – 322 a.

Prométhée répare donc l’erreur de son frère en offrant à l’homme la technique, ou plus exactement l’intelligence technicienne : l’homme saura de servir du feu et possèdera la connaissance du “reste des arts”. Il faut comprendre ici le terme “art” comme un “ensemble de procédés visant un certain résultat pratique” (Morfaux), et comme synonyme de “technique”. Il s’agit donc ici de parler d’artisans et non d’artistes (voir la notion d’Art dans les leçons de philosophie). Grâce à Prométhée, l’homme va pouvoir assurer la conservation de son espèce en fabriquant, grâce à l’intelligence technicienne, “les commodités de la vie”. Nous ne développerons pas ici la suite du mythe où intervient l’intelligence éthique, autrement dit la sagesse et le sens de la pudeur et de la justice, que Zeus enverra aux hommes via son messager, le dieu Hermès, pour compléter l’intelligence technicienne. Prométhée, de son côté, sera puni pour son vol par Zeus à être enchaîné au rocher du Caucase, où un aigle vient chaque jour lui dévorer le foie. Il sera délivré plus tard par Héraclès. Tout est bien qui finit mythologiquement.

Aristote (384-322 av. J.-C.)

Dans la Grèce antique, le travail est une activité inférieure à celle de la vie contemplative, consacrée à développer la vertu.

Mais puisqu’il se trouve que nous examinons la constitution excellente, et que c’est celle sous laquelle la cité serait parfaitement heureuse, et comme nous avons dit plus haut que le bonheur est impossible sans vertu, il est manifeste d’après cela que dans la cité qui est gouvernée au mieux et qui possède des hommes justes absolument et non dans le cadre d’une constitution déterminée, les citoyens ne doivent mener la vie ni d’un artisan ni d’un marchand, car une telle vie est vile et contraire à la vertu ; et ceux qui sont destinés à devenir citoyens ne seront pas non plus paysans, car il faut du loisir tant pour développer la vertu que pour les activités politiques. Aristote, Les Politiques, 1328 b – 1329 a.

L’activité du citoyen libre doit se consacrer non au travail, mais au loisir, la scholè, qui donnera le terme “école”. Il ne s’agit pas d’un loisir correspondant à de l’oisiveté, à du temps passé à “ne rien faire”. Dans l’Antiquité, le loisir est un temps occupé à la politique et à la culture de l’esprit, dont la philosophie. Le travail, comme activité destiné à satisfaire les besoins quotidiens de l’être humain, est du ressort des pauvres et des esclaves. Aristote décrit ainsi sa conception de l’organisation fondamentale de la cité :

(…) être capable de prévoir par la pensée, c’est être par nature apte à commander, c’est-à-dire être maître par nature, alors qu’être capable d’exécuter physiquement ces tâches, c’est être subordonné, c’est-à-dire esclave par nature. C’est pourquoi la même chose est avantageuse au maître et à l’esclave. Ainsi est-ce par nature que se distinguent le féminin et le servile Ibid., 1252 a-b.

Le citoyen libre, mais également doté de suffisamment de richesses pour pouvoir se consacrer à la politique et à la philosophie, laisse le travail à l’esclave, dont c’est la fonction naturelle. La hiérarchie des vertus se présente donc ainsi : le maître, homme libre doué de raison et de l’aptitude naturelle à commander ; la femme, être doué de raison, “mais sans autorité” ; l’enfant, doué de raison, mais imparfaitement ; et enfin l’esclave, “totalement dépourvu de la faculté de délibérer”. L’esclave est donc celui qui est capable d’exécuter des tâches physiquement, en étant commandé par la raison du maître, puisqu’il ne dispose pas lui-même de la raison, ni de l’aptitude à commander. La vie de la famille – ce qu’Aristote appelle l’administration familiale – sera heureuse parce qu’elle possède les biens et instruments indispensables pour atteindre cette finalité qu’est ,la vie heureuse. Parmi ces biens et instruments, l’esclave est “un certain bien acquis animé”, un “instrument animé destiné à l’action et commandant aux autres instruments” (M.-P. Loicq-Berger, Aristote et l’esclavage).

Si nous tentons de synthétiser ces différents éléments, l’esclave travailleur appartient à celui qui a les moyens de production (les outils), et la richesse. Il produit de quoi satisfaire son maître. Il est un exécutant, considéré comme dénué de raison et entièrement soumis à son maître. L’esclave antique d’Aristote présente des similitudes troublantes avec l’aliénation du travail du prolétaire de Marx.

En bref/L’essentiel

Genèse

  • Adam, le premier homme selon la Bible, vivait avec Eve dans le jardin d’Eden, où il cultivait le sol sans effort, son travail ne lui procurait pas de peine ;
  • Après avoir mangé le fruit interdit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, Adam et Eve sont chassés du jardin d’Eden ; Adam doit cultiver le sol inculte à la sueur de son front, et Eve enfantera dans la douleur ;
  • Le travail est associé alors à la souffrance – pour l’accouchement -, et à la peine – pour la culture du sol ; de plus l’homme devient mortel.

Platon

  • Platon raconte le mythe de Prométhée dans le Protagoras ;
  • Prométhée vole le feu et l’art de s’en servir à Hèphaïstos et le reste des arts à Athêna, pour le donner aux hommes, qui grâce à la technique, vont pouvoir survivre et conserver leur espèce. 

Aristote

  • Dans la Grèce antique, le travail est dévalorisé, c’est une activité servile, réservée aux esclaves et aux pauvres ;
  • L’esclave produit par son travail de quoi satisfaire les besoins de son maître ;
  • Le citoyen riche se consacre au loisir – la scholè -, qui consiste à la politique, la culture de l’esprit et la philosophie.

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La Culture Le Langage

L’Art

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La Religion

L’Histoire

1. Le Travail et la Technique – De quoi parlons-nous ?

2. Du Travail, de la Technique et des hommes

3. Le Travail et la Technique – En quoi consiste l’aliénation du travail ?

4. Le Travail et la Technique – Bibliographie

Voir aussi

Les différents articles du site.

Les Fiches de lecture.

Le Carnet de Vocabulaire Philosophique.

Les Citations.

La Grande Bibliothèque Virtuelle de la Philosophie.

Dsirmtcom, août 2019.

8 commentaires sur “Bac Philo – II.3. Le Travail et la Technique – Fiche n° 2.a. Du Travail, de la Technique et des hommes – De l’aube de l’humanité à la Grèce antique

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