Diccionario del Pensiamento Martiano – Vivre – Vivir

Essais Philosophiques CubainsDictionnaire de la Pensée Martinienne

Vivir – Vivre

Il faut travailler beaucoup pour vivre. 9 166.

Et dans la même douleur, des raisons nouvelles /  Se trouvent pour vivre, et profiter au mieux. 9 167.

Vivre est un pèlerinage. 9 168.

Il n’y a qu’une seule façon de vivre : surmonter la vie ; la regarder comme un géant [regarde] un nain – vivre c’est comme être emporté par un torrent. 9 169.

Il n’y a rien comme vivre pour apprendre à avoir de la compassion pour ceux qui vivent. 9 170.

Qui vit pour tous, continue de vivre en tous, douce récompense ! 9 171.

Vivre ne fut au début rien de plus que de disputer les forêts aux bêtes féroces. Aujourd’hui la vie n’est plus une montagne escarpée, mais une statue taillée dans la montagne. 9 172.

On ne vit pas pour être applaudi par des égoïstes, mais pour soi-même. L’existence humaine est une telle merveille, si impénétrable qu’elle mérite bien que l’on tenter son salut, en échange de paraître un intrus ou un orgueilleux aux censeurs. 9 173.

Oh, il n’y a pas de chose comme celle de vivre par soi-même ! Oh, il n’y a pas d’instruction  comme celle de la vie directe, cette leçon authentique, ces relations ingénues et profondes de la nature avec l’homme, qui lui laisse dans l’âme un certain plaisir de jeune marié, – à qui sa bien-aimée n’a jamais menti ! 9 174.

Parce que ce qui a une raison de vivre porte une telle puissance, qu’il n’y a pas de préoccupation d’école, de loi hostile ou de caprice passager qui l’embarrasse. 9 175.

Le bon vivre et la pensée légère sont choses agréables et confortables, mais cela ne suffit pas à faire fuir les problèmes du moment. 9 176.

On dit qu’il est beau de vivre, que la nature est immense et consolatrice, que les jours, emplis d’oeuvres heureuses, peuvent s’élever jusqu’au ciel comme des chants dignes de lui, que la nuit est plus qu’une procession de fantômes qui demandent justice, de joues qui brillent dans l’obscurité. 9 177.

Et je ne sais s’il vaut la peine de vivre, après que le pays où l’on est né ait décidé de se donner un maître. 9 178.

De quoi vit plus celui-là, sinon de ce que les bons l’aiment ? 9 179.

On s’augmente quand on vit parmi les bons : et avec chaque bon qui s’en va, on se diminue. Dans chacun circulent les vertus de tous. Chacun souffre des péchés de tous. 9 180.

C’est dans le degré mineur de l’aristocratie de la peine, où se connaît la bassesse du monde, et le désordre apparent de la vie, qu’il y a un degré majeur, qui est de vivre malgré cela, en surmontant l’apparence qui saute aux yeux, et convaincu de la réelle harmonie, qui chante, en accords vagues, mais suffisants, de partout dans le monde et dans l’âme. Désintérêt absolu et oubli de soi. Ne pas rapporter le monde à soi, mais se donner au monde, le voir plus grand, et se satisfaire d’être une partie de lui. 9 181.

Essais Philosophiques CubainsDictionnaire de la Pensée Martinienne

Dsirmtcom, juillet 2020

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