Bac Philo – V.1. La Liberté – Fiche n° 2. Des Libertés et des hommes

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Source : L’âne de Buridan – Francepittoresque.com

Les leçons de Philosophie – Bac Philo – Partie V. La Morale – Chapitre 1. La Liberté – Fiche n° 2. Des Libertés et des hommes

Fiche n° 2 – Des Libertés et des hommes

Introduction

Sommes-nous véritablement libres parce que nous sommes humains ? La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 affirme dans son article premier que nous naissons et demeurons “libres et égaux en droit”. Le droit est une chose créée par les hommes, mais dans les faits, qu’en est-il véritablement de notre liberté ? Un jeune homme de dix-huit ans a réfléchi il y a de cela quelques siècles sur cette liberté si naturelle, que nous abandonnons pourtant si vite pour le confort illusoire de la servitude. La cigale aurait pu dire à la fourmi : “Vous pensiez ? j’en suis fort aise. Eh bien ! Choisissez maintenant”, ce à quoi Descartes aurait abondé en apportant son libre arbitre. Mais c’était sans compter avec le Hollandais pensant, Spinoza, pour qui tout est déterminé, jusqu’au plus infime de nos choix. Si nous étions laissés à nous-mêmes, c’est le bonnet d’âne qui conviendrait le mieux pour nous coiffer. Parcourons alors librement, ou pas, ces quelques doctrines philosophiques portant sur la notion de liberté.

Des Libertés et des hommes

Etienne de La Boétie (1530-1563)

A vrai dire, il est bien inutile de se demander si la liberté est naturelle, puisqu’on ne peut tenir aucun être en servitude sans lui faire tort : il n’y a rien au monde de plus contraire à la nature, que l’injustice. La liberté est donc naturelle ; c’est pourquoi, à mon avis, nous ne sommes pas seulement nés avec elle, mais aussi avec la passion de la défendre. La Boétie, Discours de la servitude volontaire.

Lorsqu’il rédige le Discours de la servitude volontaire, La Boétie a dix-huit ans. La valeur de la pensée n’attend définitivement pas le nombre des années. La liberté fait partie de l’essence de l’homme : nous naissons libres et, plus tard, nous le demeurerons avec l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789. A l’état naturel, l’homme est libre. La servitude, c’est l’état de l’homme soumis à un maître. le terme “serf” vient du latin servus, qui signifie esclave. Voici sa définition :

État de totale dépendance économique dans lequel un homme (serf), tout en conservant ses droits essentiels d’être humain, a aliéné à perpétuité ses services et son travail au profit de son maître et de sa famille (servus glebae) en restant attaché à la terre de celui-ci. Morfaux, Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines.

Le serf offre ses “services” (même racine étymologique) au maître, sans en être totalement esclave. Il est dans un état d’aliénation par le travail, qui n’est pas sans rappeler la conception marxiste du travailleur. Il est théoriquement libre au moins en partie : ce n’est plus l’outil animé du maître, l’esclave selon Aristote. Ses chaînes sont la terre, la glèbe, qu’il cultive au profit du seigneur, mais dont il peut profiter en échange pour se nourrir : c’est un lien contractuel qui unit le serf et le seigneur. Le serf est une personne, contrairement à l’esclave qui est considéré comme une chose, un bien meuble comme le décrit l’article 44 du Code noir de Colbert.

Cette soumission d’un homme né naturellement libre aboutit à un paradoxe : c’est volontairement que l’homme choisirait la servitude. La Boétie y voit l’influence d’un penchant, lui aussi naturel, à tout désirer, sauf d’être libre.

Pour acquérir le bien qu’il souhaite, l’homme hardi ne redoute aucun danger, l’homme avisé n’est rebuté par aucune peine. […] Ce désir, cette volonté commune aux sages et aux imprudents, aux courageux et aux couards, leur fait souhaiter toutes les choses dont la possession les rendrait heureux et contents. Il en est une seule que les hommes, je ne sais pourquoi, n’ont pas la force de désirer : c’est la liberté, bien si grand et si doux ! Ibid.

La liberté serait-elle en fait une contrainte ? Il suffirait pourtant de peu de choses pour que le peuple se libère du tyran auquel il a choisi de s’asservir. Même les animaux luttent pour leur liberté : les boeufs secouent leur joug et les oiseaux leur cage.

Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre. Ibid.

Redevenir libre serait donc aisé, en principe. La Boétie décrit trois sortes de tyrans : élus par le peuple ; régnant par la force des armes ; héritier du trône par “succession de race”. Le tyran élu est facilement échangé à l’occasion de nouvelles élections. Celui qui règne par la force peut se voir opposer une force plus grande. Le monarque de droit divin ne tient son pouvoir que de sa filiation. Il semble donc si simple de déposer un tyran que l’impuissance du peuple à s’y résoudre reste incompréhensible. Voici comment La Boétie analyse le choix des hommes de se placer dans un état de servitude volontaire.

On ne regrette jamais ce qu’on n’a jamais eu. Le chagrin ne vient qu’après le plaisir et toujours, à la connaissance du malheur, se joint le souvenir de quelque joie passée. La nature de l’homme est d’être libre et de vouloir l’être, mais il prend facilement un autre pli lorsque l’éducation le lui donne. […] Ainsi, la première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. Ibid.

Si l’homme naît naturellement libre, il devient sujet servile par la coutume. Celle-ci les convainc, même avant leur naissance par le biais de leurs géniteurs “bien” éduqués, qu’ils ont toujours été, de tout temps, dans cette condition de servitude. Les tyrans le savent bien, qui renforcent cette éducation au servage et à l’obéissance par des compensations sous forme d’accès facilité aux plaisirs vains de la bouche, de la chair ou du jeu. L’ignorance est ainsi entretenue par la satisfaction aisée des désirs vides, comme les décrivait Épicure. Le tyran fait aussi croire à sa largesse en redistribuant au peuple une petite partie ce ce qu’il leur a dérobé sous forme d’impôt, de taille ou de corvée. Nous pourrions donc ainsi paraphraser Rousseau, qui écrit au chapitre premier du Contrat social :

L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. Rousseau, Du contrat social.

A la lecture du Discours de La Boétie, l’homme est sans nul doute né libre, mais partout le tyran lui fait croire qu’il a pris naissance dans un état de servitude, et qu’il a choisi “volontairement” de s’y complaire. C’est pourtant là une croyance trompeuse et un choix bien illusoire.

René Descartes (1596-1650)

La liberté pour le découvreur du Cogito, c’est le liberum arbitrium voluntatis, c’est-à-dire le libre arbitre de la volonté. Après le “je pense donc je suis” (Discours de la méthode, IV), le “je suis, j’existe” (Méditations métaphysiques, II), je suis libre parce que la puissance de ma volonté me permet de choisir mes actions.

Que la principale perfection de l’homme est d’avoir un libre arbitre, et que c’est ce qui le rend digne de louange ou de blâme. (…) on doit nous attribuer quelque chose de plus, de ce que nous choisissons ce qui est vrai, lorsque nous le distinguons d’avec le faux, par une détermination de notre volonté, que si nous y étions déterminés et contraints par un principe étranger. Descartes, Principes de la Philosophie, 37.

C’est notre seule volonté qui nous permet de décider de ce que nous allons faire, ou même de ce que nous allons penser comme vrai. Aucun contrainte extérieure ne vient entraver la puissance de notre volonté, selon Descartes, qui n’a pas pu assister à une visioconférence sur l’inconscient psychique avec Freud, sur l’inconscient socio-économique avec Marx, sur l’inconscient social avec Bourdieu ou même sur l’inconscient biologique avec Francis Crick, le prix Nobel découvreur de la structure de l’ADN. Descartes considère que la meilleure démonstration de ce libre arbitre est empirique.  

Que la liberté de notre volonté se connaît sans preuves, par la seule expérience que nous en avons. Ibid., 39.

Si nous faisons directement l’expérience de notre volonté, lorsqu’il est question d’agir; nous pouvons immédiatement nous rendre compte que rien d’autre que nous-même n’intervient dans notre décision. Notre volonté est libre et sans contrainte.

[La volonté] consiste seulement en ce que nous pouvons faire une chose ou ne la faire pas (c’est-à-dire affirmer ou nier, poursuivre ou fuir), ou plutôt seulement en ce que, pour affirmer ou nier, poursuivre ou fuir les choses que l’entendement nous propose, nous agissons en telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieure nous y contraigne. Descartes, Méditations métaphysiques, IV.

Notons ici la description succincte du processus de décision : l’entendement propose “une chose” à la volonté ; la volonté décide de faire ou de ne pas faire cette chose. L’entendement, autrement dit la raison, est distinct de la volonté. Cette liberté de la volonté comporte toutefois des degrés différents, dont le plus faible est la liberté d’indifférence.

[…] cette indifférence que je sens , lorsque je ne suis point emporté vers un côté plutôt que vers un autre par le poids d’aucune raison, est le plus bas degré de liberté, et fait plutôt paraître un défaut dans la connaissance, qu’une perfection dans la volonté ; car si je connaissais toujours clairement ce qui est vrai et ce qui est bon, je ne serais jamais en peine de délibérer quel jugement et quel choix je devrais faire ; et ainsi je serais entièrement libre, sans être jamais indifférent. Ibid.

Si nous sommes face à un choix entre deux options dont aucune ne l’emporte à nos yeux sur l’autre, le choix que nous ferons sera indifférent. Descartes attribue cette indifférence non à une volonté en capacité de décider de tout, même dans la situation ou décider n’aurait aucune conséquence ou aucun intérêt, mais à une connaissance imparfaite de la situation de choix. Nous ne savons pas sur le moment clairement et distinctement ce qui est le meilleur pour nous ou ce qui est le plus proche de la vérité : nous allons donc exercer notre volonté par défaut, par cette liberté d’indifférence. Il n’y a dans cette liberté que l’absence de contrainte et bien peu de place pour une volonté. Ce “plus bas degré de la liberté”, cette liberté par défaut de contrainte peut ainsi être considérée comme une faculté négative. Descartes distingue un autre cas où la liberté d’indifférence devient une faculté positive.

Une plus grande liberté consiste en effet ou bien dans une plus grande facilité à se déterminer, ou bien dans un plus grand usage de cette puissance positive que nous avons de suivre le pire, tout en voyant le meilleur. Descartes, Lettre à Mesland.

Nous avons ici un degré plus important de liberté, lorsque nous choisissons le bon entre ce qui est clairement et distinctement bon ou mauvais, ou lorsque nous exerçons un acte de pur libre arbitre en choisissant le mauvais en toute connaissance de cause. Cet exercice de notre libre arbitre devient alors la liberté d’indifférence face à ce qui est clairement un bien ou un mal. Nous sommes donc libres de faire volontairement le “mauvais” choix, ou plutôt le choix du mal.

Baruch Spinoza (1632-1677)

Là où Descartes nous voyait (ou se voyait lui-même, enfermé dans son solipsisme – voir ce terme dans le Carnet de Vocabulaire) libres car doués d’une volonté, Spinoza à l’inverse considère l’homme comme totalement déterminé.

La doctrine de Spinoza est l’exemple classique d’un rationalisme absolue rejetant tout libre arbitre chez l’individu humain. L’unique substance divine est cause de soi (causa sui). Simple mode de cette substance, l’homme ne peut qu’imaginer qu’il est libre comme le ferait la pierre qui tombe si elle prenait conscience de sa propre chute « libre ». Morfaux, Op. cit.

Pour Spinoza, il n’existe qu’une seul substance : Dieu, c’est-à-dire la Nature (Deus sive Natura). Et c’est Dieu qui est la cause de toute chose. L’homme, comme la pierre, est un mode, une façon qu’a la substance unique de s’exprimer, une “affection” de la substance. L’homme n’est donc qu’un mode d’expression de la substance unique, et surtout la volonté est une cause nécessaire, elle n’est pas libre car il faut qu’une cause la détermine. C’est la substance unique (Dieu ou la Nature) qui est cause de cette volonté, et qui la détermine.

Les hommes, donc, se trompent en ce qu’ils pensent être libres ; et cette opinion consiste uniquement pour eux à être conscients de leurs actions, et ignorant des causes par lesquelles ils sont déterminés. Spinoza, Éthique, seconde partie “De la nature et de l’origine de l’esprit”, proposition 35, scolie.

L’homme peut avoir l’illusion de la liberté parce qu’il est conscient d’agir, pourtant il ignore que ce qui le fait agir n’est pas sa propre volonté d’homme. C’est la cause de toute chose qui le fait agir : Dieu, c’est-à-dire  la Nature.

Il n’y a dans l’âme aucune volonté absolue ou libre ; mais l’âme est déterminée à vouloir ceci ou cela par une cause qui est aussi déterminée par une autre, et cette autre l’est à son tour par une autre, et ainsi à l’infini. Spinoza, Éthique, seconde partie “De la nature et de l’origine de l’esprit”, proposition 48.

Dieu est cause de toutes choses, Dieu est infini, Dieu est l’infinie cause de toutes choses, y compris de la volonté soi-disant absolue ou libre de l’homme. Spinoza ne réfute pas la notion de volonté, il récuse par contre celle de libre arbitre. Comme Descartes, Spinoza va choisir l’expérience pour démontrer la nature de la volonté, mais pour aboutir au résultat opposé : livré à lui-même dans l’expérience de l’exercice de la volonté, l’homme se révèle incapable de choisir sans aucune force extérieure qui l’y contraigne.

Qu’il existe une volonté. – Que d’ailleurs l’âme a une telle puissance, quoique n’étant déterminée par aucunes choses extérieures, cela se peut particulièrement commodément expliquer par l’exemple de l’âne de Buridan. Si en effet on suppose un homme au lieu d’un âne dans cette position d’équilibre, cet homme devra être tenu non pour une chose pensante, mais pour l’âne le plus stupide, s’il périt de faim et de soif. Spinoza, Appendice contenant les “Pensées métaphysiques”, chapitre II.

Spinoza prend l’exemple du paradoxe dite de l’âne de Buridan. Ce dernier est un philosophe français du XIVe siècle (1292-1363), et il lui est attribué l’histoire suivante. Un âne est placé devant un picotin d’avoine et un seau d’eau. Il doit choisir entre l’avoine qui rassasiera sa faim ou l’eau qui étanchera sa soif. L’âne, incapable de choisir entre ses deux désirs, meurt de faim et de soif. Spinoza applique ce raisonnement logique à l’homme qui, selon lui, ne dispose pas du libre arbitre, c’est-à-dire d’utiliser sa volonté pour choisir entre ce qui est bien et ce qui est mal. 

[…] si l’homme n’agit pas d’après la liberté de sa volonté, qu’arrivera-t-il donc s’il est en équilibre comme l’âne de Buridan ? périra-t-il de faim et de soif ? L’accorderai-je ? Je concevrai, semble-t-il, un âne ou une statue d’homme, et non un homme ; si au contraire je le nie, c’est donc qu’il se déterminera lui-même, et par conséquent qu’il a la faculté de se mettre en marche et de faire ce qu’il veut. […] j’accorde entièrement qu’un homme placé dans un tel équilibre (c’est-à-dire qui ne perçoit rien d’autre que la soif et la faim, tel aliment et telle boisson également distants de lui) périra de faim et de soif. Me demande-t-on si un tel homme ne doit pas être considéré comme un âne plutôt que comme un homme? je dis que je l’ignore, de même que j’ignore ce qu’il faut penser de celui qui se pend, des enfants, des idiots, des fous, etc.  Spinoza, Éthique, seconde partie “De la nature et de l’origine de l’esprit”, proposition 49, scolie.

L’homme dépourvu de la liberté de sa volonté, s’il doit être mis en situation de devoir effectuer un choix, de se déterminer par lui-même, se révélera incapable de la faire. Il mourra de faim et de soif comme l’âne du paradoxe. Dépourvu d’une volonté absolue, l’homme n’est pas plus libre face à ses sentiments.

L’impuissance de l’homme à gouverner et à contenir ses sentiments, je l’appelle Servitude. En effet, l’homme soumis aux sentiments ne dépend pas de lui-même, mais de la fortune, dont le pouvoir sur lui est tel qu’il est souvent contraint de faire le pire même qu’il voit le meilleur. Spinoza, Éthique, quatrième partie “De la servitude humaine ou des forces des sentiments”, préface.

La liberté d’indifférence évoquée par Descartes comme une faculté positive d’exercer un acte de pur libre arbitre est ici aussi mise à mal. Le penseur du Cogito y voyait un degré supérieur de liberté ; Celui du Conatus relègue cette illusion de liberté au rang de servitude. C’est le sentiment qui règne sur ce qui semblait un acte supérieur de la volonté. Pourtant, il existe une autre forme de liberté, dans ce monde où la cause de toute chose n’est pas la volonté humaine.

Cependant renoncer à l’illusion du libre arbitre et d’être « un empire dans un empire », accepter la « libre nécessité » du déploiement de la substance divine est surmonter les passions et ainsi accéder à la liberté véritable. Morfaux, Op. cit.

En acceptant d’abandonner l’illusion de se “rendre comme maîtres et possesseurs de la nature” (Descartes, Discours de la méthode, VI), nous pouvons accéder à une liberté bien plus grande. Avoir “l’intelligence de la nécessité”, c’est se conformer à ce que Spinoza nomme le Conatus :

L’effort (conatus) par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être n’est rien en dehors de l’essence actuelle de cette chose. III, proposition VII. Spinoza, Éthique, troisième partie “De l’origine et de la nature des sentiments”, proposition 7.

Notre véritable liberté consiste à devenir au mieux ce que nous sommes par nature, par essence. Spinoza rejoint par-delà le temps (et par-delà le bien et le mal que la volonté illusoire voudrait déterminer par elle-même) le Zarathoustra de Nietzsche, qui s’est dit jadis : “Deviens qui tu es !”

En bref/L’essentiel

La Boétie :

  • La liberté est naturelle : les êtres humains naissent libres ;
  • C’est volontairement que les hommes choisissent la servitude, et la première raison en est l’habitude, acquise par l’éducation.

Descartes :

  • L’homme est libre parce qu’il dispose de la puissance de choisir par sa seule volonté, sans contrainte extérieure  : c’est le libre arbitre ;
  • La liberté d’indifférence (choisir entre deux choses dont aucune ne l’emporte à nos yeux sur l’autre) est le plus bas degré de la liberté, liée à un défaut de connaissance et non à une “perfection de la volonté”.

Spinoza :

  • Les hommes ne sont absolument pas libres de leurs choix, ils sont déterminés par la seule cause de toute chose : Dieu, c’est-à-dire la Nature ;
  • La véritable liberté consiste dans l’intelligence de la nécessité : accepter de devenir ce que nous sommes par nature, par essence, c’est le Conatus

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4. La Liberté – Bibliographie

Voir aussi

Les différents articles du site.

Les Fiches de lecture.

Le Carnet de Vocabulaire Philosophique.

Les Citations.

La Grande Bibliothèque Virtuelle de la Philosophie.

Dsirmtcom, juin 2020.

4 commentaires sur “Bac Philo – V.1. La Liberté – Fiche n° 2. Des Libertés et des hommes

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