Bac Philo – II.3. Le Travail et la Technique – Fiche n° 2.b. Du Travail, de la Technique et des hommes – Du maître cartésien à l’esclave hégélien

JohnLocke.png

Source : Portrait de John Locke, par Sir Godfrey Kneller, wikimedia

Les leçons de Philosophie – Bac Philo – Partie II. La Culture – Chapitre 3. Le Travail et la Technique – Fiche n° 2.b. Du Travail, de la Technique et des hommes – Du maître cartésien à l’esclave hégélien

Fiche n° 2.b. – Du Travail, de la Technique et des hommes – Du maître cartésien à l’esclave hégélien

Introduction

Avec le développement de la technique, l’homme transforme la nature et son environnement. Nous verrons que Descartes n’y voir que des aspects positifs en termes de progrès, de bien-être général et d’enrichissement des connaissances. Locke croit en une loi morale naturelle, dont il déduit des droits eux aussi naturels, en lien notamment avec les produits du travail. Smith conçoit l’économie comme la pratique d’échanges, dans une société où l’abondance vient de la division du travail et des gains qu’elle génère. Hegel et sa célèbre dialectique du maître et de l’esclave nous montre que la dépendance n’est peut-être pas là où elle semble se montrer a priori.

René Descartes (1596-1650)

Avec Aristote, nous avons vu le travail réservé à l’esclave, avec Descartes nous allons voir la technique qui rend maître. Grâce à elle, l’humanité va vivre “un progrès utile au « bien général de tous les hommes ».” (Jeanne Guien, Hélène Vuillermet, La technique).

Mais, sitôt que j’ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique, et que, commençant à les éprouver en diverses difficultés particulières, j’ai remarqué jusques où elles peuvent conduire, et combien elles diffèrent des principes dont on s’est servi jusques à présent, j’ai cru que je ne pouvais les tenir cachées, sans pécher grandement contre la loi qui nous oblige à procurer, autant qu’il est en nous, le bien générale de tous les hommes. Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spéculative, qu’on enseigne dans les écoles, on peut en trouver une pratique, par laquelle connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature. Descartes, Discours de la méthode, VI.

Descartes découvre tout le potentiel de la science en tant que technique nous permettant d’améliorer la condition humaine. A son époque, le savoir est le domaine de la scolastique (voir ce terme dans le Carnet de Vocabulaire). Dans les universités, les écoles, la philosophie et la science sont enseignées avec la théologie. L’objectif est de chercher à accorder ces sciences avec la révélation de la foi, “un accord entre la révélation et la lumière naturelle de la raison” (Lalande). Descartes oppose cette “philosophie spéculative”, autrement dit une pensée qui ne cherche qu’à connaître ou expliquer, mais sans chercher une application pratique. Nous pouvons établir un parallèle entre cette pensée spéculative et la spéculation au sens économique : le spéculateur achète des actions dans “l’espoir d’un bénéfice futur” (Godin) ; le philosophe spéculatif réfléchit (tout comme le miroir qui se dit speculum en latin) dans l’espoir du paradis éternel. La science peut nous permettre de connaître et de comprendre les phénomènes de la nature, et son application par la technique peut ainsi apporter une plus grande maîtrise sur cette nature que le travail transforme pour satisfaire les besoins de l’être humain. Le progrès scientifique et technique ne peut apporter que du positif à l’homme. Descartes ne peut savoir ce qu’il adviendra de la science lorsque son intérêt pratique se portera sur l’atome qui, d’un côté, offrira une énergie semblant illimitée avec l’avènement des centrales nucléaires, mais, de l’autre, apportera la désolation des catastrophes d’Hiroshima et de Nagasaki, par la mise en pratique de cette technique par l’homme.

Notons aussi la modernité de Descartes dans le domaine de la communication scientifique. La science ne doit ni rester dans la réflexion spéculative des universités, ni dans une pratique réservée, au moins pour ses bénéfices, à une élite.

Or, ayant dessein d’employer toute ma vie à la recherche d’une science si nécessaire, et ayant rencontré un chemin qui me semble tel qu’on doit infailliblement la trouver, en le suivant, si ce n’est qu’on en soit empêché, ou par la brièveté de la vie, ou par le défaut des expériences, je jugeais qu’il n’y avait point de meilleur remède contre ces deux empêchements, que de communiquer fidèlement au public tout le peu que j’avais trouvé, et de convier les bons esprits à tâcher de passer plus outre, en contribuant chacun selon son inclination et son pouvoir aux expériences qu’il faudrait faire, et communiquant aussi au public toutes les choses qu’ils apprendraient, afin que les derniers commençant où les précédents auraient achevé, et ainsi joignant les vies et les travaux de plusieurs, nous allassions tous ensemble beaucoup plus loin que chacun en particulier ne saurait faire. Ibid.

Si la science rabelaisienne sans conscience n’est que ruine de l’âme, la science cartésienne sans communication n’est que ruine de la science elle-même. Le partage des travaux, la multiplication des expériences, la communication publique sont autant de chemins à suivre pour que la science puisse progresser, et ne reste pas l’apanage de quelques experts aux connaissances inaccessibles et donc inutiles à l’espèce humaine. Descartes invente les bases de données, la mise en commun par les réseaux sociaux, un projet d’encyclopédie collective où tous peuvent contribuer “selon son inclination et son pouvoir aux expériences qu’il faudrait faire”. Il y a ici du Diderot et du Wikipedia réunis. Difficile de trouver plus moderne que René.

John Locke (1632-1704)

Pour Locke, le travail c’est la propriété, et la propriété, c’est le travail. Sa démonstration est fondée sur une loi morale naturelle, établie par Dieu. Il décrit ainsi cette loi naturelle : le premier droit naturel est le droit naturel à la liberté. L’être humain existe, il est “soumis par nature au principe d’individuation” (A. Renaut, Leçons de la philosophie). Il est donc distinct des autres, et cette distinction fonde son indépendance.

Être indépendant, c’est en effet avoir la possibilité d’une volonté propre, distincte et distinctive. Par conséquent, c’est la loi même de la nature qui oblige l’homme à affirmer sa liberté naturelle comprise comme indépendance de sa volonté par rapport à celle de tout autre individu. Renaut, Op. cit.

Locke déduit de ce droit premier a la liberté deux autres droits qui en sont les conséquences : le droit à l’égalité et le droit à la propriété. Le droit à l’égalité vient de la liberté individuelle de chacun : chacun est l’égal des autres puisque chacun dispose de la même liberté. Cette conception de liberté et d’égalité naturelles va se retrouver dans le mouvement humaniste de la Révolution française :

Chaque être humain dispose donc d’un droit naturel non seulement à la liberté, mais aussi à l’égalité. Comme le reprendra près d’un siècle plus tard l’article premier de notre Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : “Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit”. Op. cit.

Nous avons vu que la conception de la loi naturelle de Locke se fondait sur la croyance en Dieu. Pour Locke, Dieu a donné le monde en partage aux hommes, la terre est donc commune à tous. Comment passer de cette propriété commune à la propriété privée ? Souvenons-nous que, dans la Genèse que nous avons évoquée plus haut, le sol est maudit par Dieu après que l’homme lui ait désobéi en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais. Pour se nourrir, l’homme devra désormais travailler à la sueur de son front. L’homme, en tant qu’individu, est propriétaire de lui-même, “maître et possesseur de son corps, mais aussi du travail de son corps” (A. Renaut). Pour Locke, l’homme est maître de son travail, mais aussi de ce qu’il produit par son travail :

Le travail de son corps et l’ouvrage de ses mains, pouvons-nous dire, sont vraiment à lui. Toutes les fois qu’il fait sortir un objet de l’état où la nature l’a mis ou laissé, il y mêle son travail, il y joint quelque chose qui lui appartient, et de ce fait il se l’approprie. Cet objet, soustrait par lui à l’état commun dans lequel la nature l’avait placé, se voit adjoindre par ce travail quelque chose qui exclut le droit commune des autres hommes. Sans aucun doute ce travail appartient à l’ouvrier ; nul autre que l’ouvrier ne saurait avoir de droit sur ce à quoi le travail s’attache, dès lors que ce qui reste suffit aux autres, en quantité et en qualité. Locke, Traité du gouvernement civil.

L’homme transforme par son travail la nature, propriété commune à tous, et ce qu’il produit par cette transformation devient sa propriété. Même dans l’activité simple de la cueillette de fruits, ce qu’il cueille, parce que c’est lui qui le cueille, qui travaille à ramasser ces fruits, devient sa propriété, là où l’arbre qui portait ses fruits faisait partie de la propriété commune. Par son travail, l’homme s’approprie le produit de son activité : il est propriétaire de sa production. Le travail modifie les choses qui étaient à l’état naturel, un état où ces choses étaient communes à tous. Cette modification rend le travailleur propriétaire des choses ainsi modifiées : c’est le troisième droit naturel à la propriété privée. Cette conception va se heurter à la notion de justice sociale. Que nous prenions l’exemple de l’esclave décrit par Aristote, où du prolétaire de Marx, donc aucun des deux n’est propriétaire du bien qu’il contribue à produire, le droit naturel peut se voir ainsi bafouer par la dépossession des fruits du travail, qui équivaut à une remise en cause du droit fondamental d’être un individu :

Cette extériorisation du travailleur à l’égard d’une partie du produit de son travail correspond de façon ultime (…) à une dépossession de soi-même (ainsi le travailleur se trouve-t-il empêché d’être proprement un individu) et par conséquent aussi, si l’on accorde qu’être homme, c’est être un individu (…) à une déshumanisation. Renaut, Op. cit.

Si le prolétaire de Marx va voir cette dépossession compensée plus ou moins justement par un salaire, l’esclave d’Aristote ne verra que peu ou pas de compensation à sa dépossession de son travail. Notons enfin que Locke précise des limites à la propriété privée acquise par le travail : il faut qu’une fois le produit de son travail acquis par la transformation que le travailleur a opérée sur la nature, “ce qui reste [suffise] aux autres, en quantité et en qualité.” C’est la notion de partage du bien commun qu’est la nature. Le travailleur doit prendre dans cette nature ce qui correspond à ses besoins, ni plus ni moins. La propriété privée ne peut donc dépasser certaines limites, qui correspondent à la liberté et l’égalité de tous. Liberté, égalité, propriété, mais ni trop ni trop peu.

Adam Smith (1723-1790)

Adam Smith est considéré comme le “père de l’économie moderne”. C’est lui qui invente le concept de la “main invisible” qui dirige chaque individu, qui ne cherche que son intérêt personnel, à satisfaire l’intérêt collectif de la société. Pour Smith, l’homme est un animal qui pratique l’échange. Et c’est cette aptitude à pratiquer l’échange qui conduit vers une spécialisation du travail. Le temps n’étant plus à assurer par soi-même sa subsistance, chacun se limite à un domaine de travail, pour produire des marchandises ou des services qui vont faire l’objet d’échanges. La spécialisation va prendre la forme d’une division du travail, engendré par l’aptitude de l’homme à échanger.

La division du travail (…) est la conséquence nécessaire (…) d’un certain penchant naturel à tous les hommes (…) : c’est le penchant qui les porte à trafiquer, à faire des trocs et des échanges d’une chose contre une autre. Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations.

Smith attribue à la division du travail les plus grands progrès, les plus grandes améliorations dans la puissance productive du travail. Il va ainsi décrire comment la division du travail augmente considérablement la capacité de production de chaque ouvrier, par la combinaison des différentes opérations à réaliser et leur répartition entre plusieurs ouvriers. Il observe une petite manufacture qui fabrique des épingles. L’atelier est composé de dix ouvriers, qui sont chacun chargés de deux ou trois opérations dans le processus de fabrication des épingles. L’atelier produit ainsi quarante-huit mille par jour, soit quatre mille huit cents par ouvrier. Smith affirme que si ce travail avait été assuré par un seul ouvrier, celui-ci n’aurait pas produit vingt épingles par jour, voire même pas une seule. Voici comment il analyse les causes du gain de productivité :

Cette grande augmentation dans la quantité d’ouvrages qu’un même nombre de bras est en état de fournir, en conséquence de la division du travail, est due à trois circonstances différentes : premièrement, à un accroissement d’habileté chez chaque ouvrier individuellement ; deuxièmement, à l’épargne du temps qui se perd ordinairement quand on passe d’une espèce d’ouvrage à une autre ; et troisièmement enfin, à l’invention d’un grand nombre de machines qui facilitent et abrègent le travail, et qui permettent à un homme de remplir la tâche de plusieurs. Ibid.

La spécialisation due à la division du travail augmente la compétence du travailleur à réaliser une même opération. La perte du temps dû à un changement de poste (habillage particulier, déplacement, installation au poste de travail, etc.) est évitée. Enfin, l’arrivée de l’automatisation de certaines tâches incluses dans des opérations génèrent également un gain de temps et une économie de gestes. Smith perçoit malgré tout les risques liés à une trop grande mécanisation du travail :

Il note (…) que si la division du travail a d’immenses avantages pour l’économie, le travail répétitif n’est pas seulement ennuyeux, il peut être destructeur pour les êtres humains – et c’est pourquoi il dit que l’État doit imposer des restrictions à l’organisation de la production en ligne. Philosophie – Les grandes pensées expliquées simplement.

La révolution industrielle en est à ses débuts avec l’utilisation de machines à vapeur pour produire dans les entreprises. L’industrie elle-même des machines se spécialise déjà et crée également une division chez “ceux qu’on nomme savants ou théoriciens, dont la profession est de ne rien faire, mais de tout observer”. Les spécialistes de l’organisation du travail, de l’automatisation, se développent.

Dans une société avancée, les fonctions philosophiques ou spéculatives deviennent, comme tout autre emploi, la principale et seule occupation d’une classe particulière de citoyens. Cette occupation, comme toute autre, est aussi subdivisée en un grand nombre de branches différentes, dont chacune occupe une classe particulière de savants, et cette subdivision du travail, dans les sciences comme en toute autre chose, tend à accroître l’habileté et à épargner du temps. Chaque individu acquiert beaucoup plus d’expérience et d’aptitude dans la branche particulière qu’il a adoptée ; il y a au total plus de travail accompli, et la somme des connaissances en est considérablement augmentée. Smith, Op. cit.

Tous les domaines du travail deviennent donc affaire de spécialistes de plus en plus spécialisés. Pour Smith, il s’agit là d’une société où règne une “abondance universelle”. L’ouvrier dispose d’une grande quantité de travail, donc d’une grande quantité de marchandises à échanger. Tout est – ou semble être – pour le mieux dans un monde de travail le plus divisé possible.

Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831)

Avec Hegel, nous allons retrouver la situation du maître et l’esclave évoquée avec Aristote. Mais ici l’esclave en va pas rester cet être dénué de raison, soumis au commandement du maître dans une relation qui commence et finit inchangée. En paraphrasant l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen pour rédiger celles des devoirs de l’esclave d’Aristote, nous obtiendrions sans doute ceci : “tous les esclaves naissent et demeurent soumis à leur maître”. Dans la dialectique du maître et de l’esclave de Hegel, le travail que l’esclave accomplit va opérer une transformation en lui. Par le travail, l’esclave va parvenir à être une conscience et non plus une chose. L’esclave d’Aristote est un “bien acquis animé”. Il ne diffère de la chose que parce qu’il agit sur d’autres choses pour les transformer et ainsi satisfaire les besoins de son maître.

Le travail, au contraire, est désir réfréné, disparition retardée : le travail forme. Le rapport négatif à l’objet devient forme de cet objet même, il devient quelque chose de permanent, puisque justement, à l’égard du travailleur l’objet a une indépendance. Hegel, Phénoménologie de l’esprit.

Là où le maître n’a juste qu’à attendre d’être servi, de voir ses besoins satisfaits par le travail d’autrui, l’esclave, par le travaille se construit en même temps qu’il façonne les objets qu’il transforme. L’esclave, par le travail qui le forme, devient en même temps maître de la nature par les objets qu’il modifie, et maître de lui-même par l’acquisition de savoir-faire. A l’inverse, le maître devient de plus en plus dépendant de l’esclave puisque, d’une part, c’est ce dernier seul qui sait comment, par son travail, produire ce qui va satisfaire le maître; et, d’autre part, le maître ne développe aucun savoir-faire, aucun savoir technique pour être en capacité de satisfaire lui-même à ses propre besoins.

Cette lecture rapide de la dialectique du maître et de l’esclave pourrait sembler se résumer la phrase “Le travail rend libre”. Cette inscription en allemand “Arbeit macht frei” était inscrite au fronton du camp de concentration d’Auschwitz. 

Contrairement à la légende, cette phrase n’est pas de Hegel. Avant d’être inscrite au fronton du camp de concentration d’Auschwitz par les nazis, la sentence Arbeit macht frei a fait l’objet de divers usages intellectuels (Heinrich Beta, Argent et Esprit, 1845 ; Lorenz Diefenbach, Le travail rend libre, 1873) et idéologiques (slogan repris par le gouvernement de Weimar en 1928 pour promouvoir sa politique de travaux publics, puis par la droite nationaliste allemande), mais elle n’exprime en rien la conception hégélienne du travail humain. Le Point, Les grandes expressions philosophiques.

Le travail est effectivement une condition pour se libérer “du rapport immédiat au réel”, mais il n’est que le commencement de la liberté. Nous verrons plus loin avec Marx que le travail est aussi source d’inégalités, mais c’était déjà le cas chez Aristote. Le travail ne garantit pas par lui-même la justice sociale, et donc ne peut garantir la liberté.  

En bref/L’essentiel

Descartes

  • Selon Descartes, la technique va apporter le progrès et le bien-être à l’humanité, en rendant les hommes “comme maîtres et possesseurs de la nature” ;
  • La science et la technique doivent être communiquées au public, et les recherches dans ces domaines doivent être partagés largement pour développer et augmenter les progrès obtenus.

Locke

  • Chaque être humain a droit à la liberté, à l’égalité
  • Chacun a également droit à la propriété privée, issue des fruits de son travail (la récolte des cueillettes, les produits de la culture des terres, etc.) ;
  • Ce droit doit se limiter à ce qui correspond aux besoins de chacun, en veillant à ce qu’il reste aux autres en quantité et en qualité. 

Smith

  • L’homme est un animal qui pratique l’échange ;
  • La spécialisation des métiers et cette pratique de l’échange a pour conséquence la division du travail ;
  • La division du travail génère des gains de compétences et de temps de travail.

Hegel

  • La dialectique du maître et de l’esclave montre que l’esclave va se former par le travail ;
  • L’esclave acquiert un savoir-faire et devient maître de lui-même, alors que le maître est de plus en plus dépendant de l’esclave pour satisfaire ses besoins.

Thème et notions connexes

Thème Notions connexes Fiches “Le Travail et la Technique”
La Culture Le Langage

L’Art

Le Travail et la Technique

La Religion

L’Histoire

1. Le Travail et la Technique – De quoi parlons-nous ?

2. Du Travail, de la Technique et des hommes

3. Le Travail et la Technique – En quoi consiste l’aliénation du travail ?

4. Le Travail et la Technique – Bibliographie

Voir aussi

Les différents articles du site.

Les Fiches de lecture.

Le Carnet de Vocabulaire Philosophique.

Les Citations.

La Grande Bibliothèque Virtuelle de la Philosophie.

Dsirmtcom, août 2019.