Pyrrhon et le scepticisme ancien

Doctrines et vies des philosophes illustres

Scepticisme. Photo : @dsirmtcomtcom

Découvrez la place du point d’interrogation chez les Sceptiques dans mon ouvrage « Éloge du point d’interrogation – Tous philosophes ?« 

Où commander « Éloge du point d’interrogation – Tous philosophes ? »

Mon ouvrage « Éloge du point d’interrogation – Tous philosophes ? » est publié aux Éditions du Net : cliquez ici pour le commander.

Éléments biographiques

Le scepticisme ancien est représenté essentiellement par Pyrrhon (365-275 av. J.-C.) et par deux philosophes de la Moyenne et de la Nouvelle Académie platonicienne, respectivement Arcésilas de Pitane (316-241 av. J.-C.) et Carnéade de Cyrène (214-129 av. J.-C.). Les éléments biographiques se limitent à Pyrrhon. Les deux autres sceptiques sont évoqués dans les éléments de doctrine. Un aspect du néopyrrhonisme (Énésidème et Sextus Empiricus) est présenté dans les histoires particulières. Cet article ne traite pas du scepticisme moderne.

Pyrrhon naît aux environs de 365 avant notre ère, dans la ville d’Élis, située au nord-ouest du Péloponnèse. Peintre sans talent, il suit l’enseignement du philosophe grec Anaxarque. Il accompagne ce dernier lors d’une expédition d’Alexandre le Grand, où il découvre en Inde les gymnosophistes, les sages nus, puis les mages de Perse. De retour à Élis, il vit avec sa sœur, sage-femme, de façon simple et solitaire, en vendant des volailles et des petits cochons sur le marché. Il exerce les fonctions d’archiprêtre. La cité d’Élis lui rendra hommage en votant une exemption d’impôts pour tous les philosophes. Il est considéré comme le fondateur du scepticisme, mais n’a laissé aucun écrit. Nous ne connaissons sa pensée philosophique que par son disciple Timon, et par les ouvrages de Sextus Empiricus (IIe et IIIe siècles après J.-C.).

Éléments de doctrine

Pyrrhon, le premier nihiliste

Le nihilisme est la doctrine selon laquelle rien n’existe dans l’absolu. Le terme apparaît au XVIIIe siècle. Ce néologisme est formé sur le latin nihil, qui signifie “rien”. Le penseur présocratique Gorgias (480-375) ouvre la voie à Pyrrhon avec près d’un siècle d’avance.

Gorgias de Léontium appartient à cette catégorie de philosophes qui ont supprimé le critère de vérité. Mais ce n’est pas de la même manière que les tenants de Protagoras. Dans son livre intitulé Du non-être, ou de la nature il met en place, dans l’ordre, trois propositions fondamentales : premièrement, et pour commencer, que rien n’existe ; deuxièmement que, même s’il existe quelque chose, l’homme ne peut l’appréhender ; troisièmement, que même si on peut l’appréhender, on ne peut ni le formuler ni l’expliquer aux autres. Sextus Empiricus, Contre les mathématiciens, VII, 65.

Rien n’est bien ou mal, beau ou laid, juste ou injuste. Parmi les formules utilisées par les sceptiques, l’expression “Pas plus” est employée par Pyrrhon pour indiquer que les choses ne sont “pas plus ceci que cela”. Autrement dit, les choses sont indifférentes : elles ne peuvent pas être mesurées, et nous ne pouvons pas décider quoi que ce soit à propos d’elles, “pas plus ceci que cela”. Face à une réalité dont nous ne pouvons rien déterminer en termes de vérité, nous devons nous conformer à la Nature, aux coutumes, aux habitudes, en un mot à la vie, avec indifférence : c’est l’adiaphorie.

État de l’esprit qui ne fait pas de différence entre la valeur des choses, et par conséquent ne saurait être ému par rien ; cet état est, pour Pyrrhon, le souverain bien. CNRTL.

Pour Pyrrhon, tout n’est qu’apparence, il faut “dépouiller l’homme de fond en comble” et se dépouiller de la servitude de nos opinions [DL, IX, 65-66]. Il faut agir, et n’user de la parole qu’en dernier recours. La première étape est de renoncer à dire les choses. Le sceptique fait le choix de l’aphasie ou non-assertion, l’action de ne dire ni oui ni non, qui deviendra la suspension du jugement avec Arcésilas. Viennent les autres étapes. L’aphasie, absence de paroles, mène à l’ataraxie, absence de trouble et tranquillité de l’âme. L’ataraxie conduit à l’apathie, absence de passion, qui équivaut à l’adiaphorie.

Arcésilas et la suspension du jugement

Le silence de l’aphasie ne se limite pas à une apparence. Il s’accompagne de la suspension du jugement, epochê en grec. Après l’indifférence appliquée aux choses vient l’indifférence appliquée aux opinions : il s’agit toujours de dépouiller l’homme.

Arcésilas dirige l’Académie, l’école fondée par Platon, de 268 à 241 av. J.-C. : selon les dénominations, c’est la période de la Moyenne ou de la Nouvelle Académie. Quelque temps auparavant, Épicure (342-271) ouvre son Jardin pour accueillir tous ceux qui veulent savoir pourquoi le plaisir est le commencement et la fin de la vie bienheureuse. De son côté, Zénon de Kition (335-264 av. J.-C.) crée, sous le Portique athénien, le stoïcisme et sa théorie des devoirs. Épicurisme et stoïcisme sont des doctrines philosophiques composées de différents principes, et divisées en plusieurs domaines (canonique/logique, physique et éthique). Arcésilas se positionne comme un nouveau Socrate, en systématisant le doute et en prônant la remise en question permanente.

[Le] premier il se garda de toute assertion en raison des oppositions auxquelles se prêtent tous les discours. Il fut aussi le premier à discuter les thèses dans un sens et dans l’autre et le premier il modifia le discours philosophique transmis par Platon et le rendit plus éristique grâce à la discussion par le mode de question et de réponse. DL, IV, 28.

Face au dogmatisme des stoïciens, Arcésilas développe la thèse de Pyrrhon selon laquelle les choses sont indifférentes. L’acatalepsie, du grec akatalêpsia, est le caractère incompréhensible d’une chose. Devant cette impossibilité de saisir ce que sont les choses, le sceptique s’abstient de juger : il pratique la suspension du jugement, epochê en grec.

Arcésilas se garde tant de tout dogmatisme qu’il conseille à ses disciples d’assister aux leçons d’autres penseurs. Ariston, philosophe stoïcien, fait pourtant ce portrait caricatural d’Arcésilas, son adversaire sceptique.

Platon par-devant, Pyrrhon par-derrière, au milieu Diodore. DL, IV, 33.

La partie visible de la pensée d’Arcésilas est platonicienne, ce qui ne surprend pas puisqu’il est à la tête de l’Académie renouvelée. Le scepticisme pyrrhonien, dissimulé en retrait, est en réalité ce qui fonde sa pensée. Sa méthode est la dialectique éristique, dont Diodore d’Iasos est une figure éminente. La caricature est en fait très proche de la réalité.

L’éristique est l’art de la controverse, qu’Arcésilas pratique en discutant les thèses, en particulier stoïciennes, “dans un sens et dans l’autre”. Il considère que chaque argument, pour ou contre, est de force égale. C’est la notion d’isosthénie, du grec isostheneia, qui signifie l’égalité de force ou de puissance. Sextus Empiricus emploie la métaphore du purgatif pour expliquer l’isosthénie.

Les raisonnements, comme les drogues purgatives s’expulsent d’elles-mêmes avec les matières qui séjournent dans le corps, peuvent, de façon identique, se supprimer eux-mêmes en même temps que les autres raisonnements que l’on appelle démonstratifs. Cela, en effet, n’est pas invraisemblable, puisque l’expression “rien n’est vrai” non seulement supprime chacune des différentes choses, mais se renverse aussi elle-même avec le reste. Sextus Empiricus, Esquisses pyrrhoniennes, II, 188.

Arcésilas s’applique à lui-même l’isosthénie, ce qui le conduit à l’epochê. S’abstenant de tout jugement, même s’il prend part au dialogue en usant de son art de la controverse, il considère que la parole vivante est supérieure au mutisme de l’écrit. Comme Pyrrhon et Socrate avant lui, Arcésilas ne laisse aucun écrit.

La philosophie est avant tout un art de vivre. P. Hadot, Qu’est-ce que la philosophie antique ?, p. 221.

Carnéade le probabiliste

Si Chrysippe n’avait été, moi, je ne serais point. DL, IV, 62.

La lutte d’Arcésilas contre le dogmatisme stoïcien n’était qu’un début, Carnéade continue le combat. Il lit les ouvrages des stoïciens et en particulier ceux de Chrysippe. Il étudie sans cesse ce qui a trait à l’éthique, jusqu’à en oublier de se couper les cheveux et les ongles. Sa réputation de philosophe est telle que certains délaissent leur école pour venir écouter ses discours.

Quelle est cette règle si nous n’avons aucune notion du vrai et du faux, puisqu’on ne peut distinguer entre eux ? Si nous la possédons, il faut qu’il y ait entre vrai et faux une distinction analogue à celle qu’il y a entre droit et de travers. S’il n’y a pas de pareille distinction, il n’y a pas de règle ; si la vision du vrai se confond avec celle du faux, il n’y a aucun critère, aucune marque de la vérité. Cicéron, Premiers Académiques, II, 33.

Dans la lignée de Pyrrhon pour qui tout n’est qu’apparence et indistinction, et d’Arcésilas et son acatalepsie ou incompréhensibilité des choses [cf. supra], Carnéade affirme qu’il n’existe aucun critère universel de vérité. Il critique la conception stoïcienne du monde comme une totalité. Si Dieu se confond avec la nature, alors les cailloux eux-mêmes sont divins. Notons ici que Spinoza aura cette conception du caillou comme partie du tout de la substance unique divine, avec son Deus sive Natura (Dieu, autrement dit la Nature). Pour contrer la logique stoïcienne, Carnéade utilise un argument similaire au “malin génie” de Descartes.

[Les Académiciens] demandent comment un dieu qui peut rendre probables des représentations qui sont fausses, ne pourrait pas en faire autant de celles qui approchent beaucoup de la vérité, ou bien, s’il le peut, pourquoi il ne saurait également rendre probables celles qui, tout en étant distinctes de celles-là, en sont très difficilement distinguées, ou enfin celles entre lesquelles il n’y a aucune distinction. Cicéron, ibid., 47.

Un scepticisme absolu rendrait la vie impossible. Si tout est apparence et que rien n’est vrai, s’il faut suspendre tout jugement, alors vivre selon la philosophie sceptique c’est vivre dans un monde de ténèbres et dans l’inactivité totale. Et pourtant, il faut bien vivre, vaille que vivre. Carnéade reformule la conception stoïcienne de la représentation de la réalité. Dans la théorie stoïcienne de la connaissance, nous percevons au moyen des sens les objets de la réalité, et nous forgeons des représentations compréhensives, objectives, de cette réalité perçue. Voici comment Carnéade reprend cette conception.

Il y a selon Carnéade deux genres de représentations qui se subdivisent, le premier, en représentations qui peuvent être perçues et représentations qui ne peuvent l’être, le second, en probables et improbables. […] Ainsi tout ce qui a l’aspect d’être probable sera utilisé par le sage, s’il n’y a pas d’obstacle qui soit contraire à cette probabilité ; et de cette manière, on aura une règle de vie. De fait, même le sage […] suit, dans bien des cas, des représentations probables, sans qu’il n’y ait compréhension et perception du réel ni assentiment, mais simplement vraisemblance ; ne pas les suivre, ce serait rendre la vie impossible. Cicéron, ibid., 99.

Le scepticisme est une sagesse pratique, une non-philosophie de l’action qui se libère de tout dogmatisme. Non-philosophie parce qu’il n’est pas question de suivre des règles, mais aussi parce qu’il s’agit de réaménager, de recycler les philosophies existantes. La pensée n’est pas neuve, mais elle est totalement renouvelée.

C’est à la manière de “bricoleurs” et non comme des “ingénieurs”, pour reprendre une distinction de Claude Lévi-Strauss dans La Pensée sauvage, que les sceptiques sont inventifs : ils font de la récupération, réutilisent de vieux matériaux avec lesquels ils composent des dispositifs inédits. Le génie sceptique réside dans ces usages de seconde main, toujours incongrus, voire scandaleux du point de vue de l’objet dont ils s’emparent. T. Bénatouïl, Le scepticisme, p. 33.

Histoires particulières

Les cinq tropes d’Agrippa

Le néopyrrhonisme débute avec Énésidème (Ier siècle av. J.-C.) et se termine avec Sextus Empiricus (IIIe siècle apr. J.-C.). Ces nouveaux sceptiques élaborent des tropes, véritables modes d’emploi pour argumenter, contre les dogmatiques, en faveur de la suspension du jugement. Agrippa, dont on ne sait pratiquement rien, expose cinq tropes portant sur les thèmes suivants : le désaccord, la régression à l’infini, le relatif, l’hypothétique et le diallèle.

Le premier trope traite du désaccord, autrement dit de la discordance des opinions. Diogène Laërce résume ainsi cette multitude d’opinions, qu’elles portent sur des sujets hautement philosophiques comme sur des préoccupations bassement quotidiennes.

[Quelle] que soit la recherche que l’on se propose, qu’elle vienne des philosophes ou de la vie ordinaire, elle regorge de conflits et d’embrouillamini. DL, IX, 88.

Le second trope sur la régression à l’infini s’intéresse à la démonstration. Démontrer nécessite d’apporter une preuve. Cette preuve doit elle-même être démontrée par une autre preuve, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Un exemple moderne se retrouve lorsque nous utilisons un moteur de recherche sur Internet. Nous cherchons d’abord un mot ou une notion, puis un autre à partir de la première définition obtenue, et encore un autre lorsque cette définition ne nous apparaît pas assez claire ou qu’elle déclenche une association d’idées, et ainsi de suite, jusqu’à ne plus nous souvenir de la première chose que nous cherchions.

Le troisième trope porte sur la relativité de toute chose. Juger, c’est comparer. Nous jugeons un objet relativement à un autre, et jamais en lui-même. Les Idées, essences pures, éternelles et immuables du monde intelligible de Platon, comme le Bien en soi, le Beau en soi, le Juste en soi, etc., n’ont de sens que par comparaison au monde sensible. Un objet n’est beau que s’il participe à l’Idée du Beau en soi ; l’Idée du Beau en soi ne signifie rien si elle ne peut pas s’appliquer à un objet.

Le quatrième trope sur l’hypothèse est complémentaire de celui sur la régression à l’infini. Il est possible d’échapper à cette dernière en utilisant des principes indémontrables comme les postulats en mathématiques.

Le cinquième trope, dit du diallèle ou des réciproques, correspond au cercle vicieux. C’est un raisonnement circulaire, composé d’au moins deux parties. La première partie se prouve par la seconde, et la seconde par la première. L’exemple le plus connu de diallèle est celui-ci : la poule vient de l’œuf puisque de l’œuf naît la poule ; l’œuf vient de la poule puisque la poule pond des œufs. Mais qui vient en premier ?

Le marécage et le porcelet

Convaincu que tout n’est qu’apparence, Pyrrhon ne porte pas attention aux possibles dangers qui l’entouraient. Les voitures qui manquent de l’écraser, les précipices où il risque de chuter, les chiens qui l’attaquent : rien ne le détourne de sa pensée nihiliste. Deux anecdotes le concernant illustrent la notion d’adiaphorie, autrement dit d’indifférence face aux choses et aux événements.

Le maître de Pyrrhon, Anaxarque, tombe dans un marécage. Pyrrhon continue son chemin, sans porter assistance à son maître. Loin de blâmer son disciple, Anaxarque fait alors l’éloge de son indifférence.

Une autre fois, Pyrrhon voyage sur un bateau qui se trouve pris dans le mauvais temps. Devant l’angoisse qui saisit les marins du navire, le philosophe sceptique fait alors cette démonstration de l’ataraxie par l’exemple.

Alors que les hommes d’équipage faisaient grise mine à cause d’une tempête, lui-même, gardant toute sa sérénité, leur remonta le moral en leur montrant un petit cochon qui mangeait, et en leur disant que le sage devait se maintenir dans un état semblable d’imperturbabilité. DL, IX 68.

Bibliographie

BÉNATOUÏL T., Le scepticisme, Paris, Flammarion, Corpus, 1997.

BRÉHIER E., Histoire de la philosophie, Paris, PUF, 2e édition “Quadrige”, 2012.

BRÉHIER E., Les Stoïciens, Paris, Gallimard, tome I, 1962. Dans cet ouvrage se trouve le Lucullus de Cicéron, qui correspond au livre II des Premiers Académiques.

DIOGÈNE LAËRCE, Vies et Doctrines des Philosophes Illustres, Paris, Le Livre de Poche, 1999. Abréviation utilisée dans cet article pour désigner cet ouvrage : [DL], suivi du numéro du livre et de la numérotation des fragments, exemple [DL, VI, 20] pour le livre VI et le fragment 20.

HADOT P. Qu’est-ce que la philosophie antique ?, Paris, Gallimard, 1995.

LALANDE A., Vocabulaire technique et critique de la philosophie, Paris, PUF, 3e édition “Quadrige”, 2010.

FOLSCHEID D., Les grandes philosophies, Paris, PUF, “Que sais-je ?”, 9e édition, 2017.

GODIN C., La Philosophie pour les nuls, Paris, First Éditions, 2010.

JAFFRO L., LABRUNE M., Gradus philosophique, Paris, Flammarion, 4e édition, 1996.

LÉVI-STRAUSS C., La Pensée sauvage, Paris, Pocket, 1990.

LÉVY C., Les scepticismes, Paris, PUF, “Que sais-je ?”, 2018.

MORFAUX L.-M., LEFRANC J., Vocabulaire de la philosophie et des sciences humaines, Paris, Armand Colin, 2014.

ROSENBERG P., La Philosophie – Retenir l’essentiel, Paris, Nathan, 2011.

SEXTUS EMPIRICUS, Esquisses pyrrhoniennes, Éditions du Seuil, 1997.

Voir aussi

Carnet de vocabulaire philosophique : Éristique ; Malin Génie ; Nihilisme ; Syllogisme.

Doctrines et vies des philosophes illustres : Aristote ; Descartes ; Épictète ; Épicure ; Nietzsche ; Socrate ; Spinoza.

Notes contemplatives de lecture : Lévi-Strauss, La Pensée sauvage.


Dsirmtcom, avril 2022.

Haut de page

Philosophie, Mardi c’est philosophie, #MardiCestPhilosophie, Philosophes, Biographie, Doctrine, Scepticisme, Sceptiques, Gymnosophistes, Nihilisme, Éristique, Malin Génie, Bien, Mal, Bon, Mauvais, Juste, Injuste, Nature, Absolu, Relatif, Rien, Coutumes, Habitudes, Conformisme, Indifférence, Adiaphorie, Dépouiller, Assertion, Aphasie, Suspension, Jugement, Ataraxie, Apathie, Epochê, Académie, Souverain bien, Acatalepsie, Stoïciens, Stoïcisme, Dogmatiques, Dogmatisme, Devoirs, Principes, Logique, Canonique, Physique, Éthique, Dialectique, Controverse, Isosthénie, Dialogue, Parole, Écrit, Critère, Vérité, Deus sive Natura, Connaissance, Vraisemblance, Vrai, Faux, Probable, Probabilisme, Tropes, Vie, Possible, Impossible, Action, Désaccord, Discordance, Opinions, Régression, Infini, Relativité, Idées, Essence, Existence, Hypothèse, Postulat, Démonstration, Raisonnement, Diallèle, Cercle vicieux

Pyrrhon, Arcésilas, Carnéade, Énésidème, Sextus Empiricus, Platon, Aristote, Descartes, Épicure, Épictète, Lévi-Strauss, Nietzsche, Socrate, Spinoza, Gorgias, Protagoras, Diodore, Chrysippe, Agrippa, Anaxarque

#Philosophie #MardiCestPhilosophie #Philosophes #Biographie #Doctrine #Scepticisme #Pyrrhon #Arcésilas #Carnéade #SextusEmpiricus #Dogmatiques #Stoïciens #Indifférence #Epochê

3 commentaires sur “Pyrrhon et le scepticisme ancien

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.