FL – Jorge Manrique, Stances pour la mort de son père

Fiches de lectureFiche de lecture n° 48

Philosophie espagnole

Coplas de Jorge Manrique por la muerte de su padre

Éléments contextuels

Éléments biographiques et doctrine générale

Jorge Manrique (1440-1479) est un poète espagnol, membre d’une des familles les plus anciennes de la noblesse castillane. Il est l’auteur d’une cinquantaine de compositions, classées selon leur forme : amoureuses, burlesques, doctrinales.

L’œuvre

Les Coplas por la muerte de su padre [Stances pour la mort de son père] représentent son texte le plus célèbre. Elles furent écrites en novembre 1476, après la mort de son père Rodrigo Manrique, suite à un cancer. Les 24 premières stances sont des considérations d’ordre général puis historique sur la mort. Les 16 dernières font l’éloge de son père. Elles prennent la forme de doubles sextines.

Trois parties plus précises peuvent être distinguées :

  • Première partie (stances I-XIV) : réflexions philosophiques sur la mort, inspirées par Augustin et Platon : caractère périssable de l’existence, la nécessité d’une vie vertueuse.
  • Deuxième partie (stances XV-XXIV) : évocation de personnages espagnols illustres, et de la vanité de leurs existences.
  • Troisième partie (stances XXV-XL) : éloge de son père, de sa manière de vivre et de ses exploits (XXV-XXXIII), suivi d’un dialogue imaginaire entre le maître Rodrigo Manrique et la Mort (XXXIV-XL).

Texte intégral traduit en français

I

Souviens-toi, âme endormie
Anime ton esprit et éveille-toi
En contemplant
Comme passe la vie,
Comme s’en vient la mort
Tant silencieusement ;
Quand le plaisir s’en va promptement,
Comme, après l’harmonie,
Il procure la douleur ;
Comme il nous semble,
Que n’importe quel temps passé
Fut meilleur.

II

Alors si nous regardons le présent
Comme un instant qui s’en est allé
et s’est achevé,
Si nous jugeons sagement,
Nous donnerons ce qui n’est pas venu
Pour passé.
Nul ne se trompe, non,
En pensant que doit durer
Ce qui est attendu
Plus qu’a duré ce qu’il a vu,
Car tout se passera
De cette manière.

III

Nos vies sont les rivières
Qui vont se jeter dans la mer,
Qu’est le mourir ;
Là vont les seigneuries
Tout droit s’achever
Et se consumer ;
Là les fleuves majeurs
Là les moyens
Et les plus petits ;
Et tous unis sont égaux,
Ceux qui vivent de leurs mains
Et les riches.

Invocation – IV

Je délaisse les invocations
Des célèbres poètes
Et orateurs ;
Je n’ai cure de leurs fictions,
Qui tirent d’herbes secrètes
Leurs saveurs ;
À Celui-là seul je me recommande,
Celui-là seul je l’invoque
En vérité
Lui vivant dans ce monde,
Le monde qui n’a pas reconnu
Sa déité.

V

Ce monde est le chemin
Vers l’autre, qui est la demeure
Sans chagrin ;
Il vaut mieux avoir du bon sens
Pour franchir cette étape
Sans se tromper ;
Nous partons quand nous naissons,
Nous marchons pendant que nous vivons,
Et nous parvenons
Au moment où nous trépassons,
Ainsi quand nous mourons
Nous trouvons le repos.

VI

Ce monde aura été bon
Si nous en avons bien usé
Comme nous le devions,
Parce que, selon notre foi,
C’est pour gagner celui
Que nous espérons.
Et même ce Fils de Dieu
Pour nous élever au ciel
Est descendu
Pour naître ici parmi nous,
Et vivre sur cette terre
Où il est mort.

VII

Voyez combien peu de valeur
Ont les choses au travers desquelles nous cheminons
Et courons,
Que, dans ce monde traître,
Même avant que nous mourions
Nous les perdons.
L’âge les défait,
Les désastres les anéantissent,
Celles de qualités, propres aux plus hauts rangs, s’évanouissent.

VIII

Dites-moi : La beauté
La douce fraîcheur et le teint
Du visage,
La couleur et la blancheur,
Quand vient la vieillesse,
Qu’en reste-t-il ?
L’habileté, la légèreté
Et la force corporelle
De la jeunesse,
Tout devient gravité
Quand on parvient à l’approche
De la sénilité.

IX

Et puis le sang des puissants,
La lignée de la noblesse
Si importante,
Par combien de voies et de manières
Leur magnificence se perd
Dans cette vie !
Les uns, pour valoir peu,
Malgré les faibles et les humbles
Qu’ils possèdent ;
Les autres, qui n’en ont pas,
Par des charges indues
Se maintiennent.

X

Les statuts et la richesse
Qui nous abandonnent au mauvais moment
Qui doute de cela ?
Nous ne pouvons rien exiger fermement
Puisqu’ils appartiennent à une dame
Qui est changeante :
Ces biens sont à la Fortune
Et ils se révoltent sous sa roue pressante,
Laquelle ne peut rester constante
Ni se tenir stable ni se fixer
Dans aucune chose.

XI

Mais je dis que s’ils accompagnent
Et parviennent à la fosse
Avec leur propriétaire :
En cela ils ne nous trompent pas,
Car la vie s’en va prestement
Comme un songe ;
Et les délices d’ici-bas
Sont, dans le plaisir qu’il nous procure,
Temporels,
Et les tourments de là-bas,
Que par ces plaisirs nous présageons,
Sont éternels.

XII

Les plaisirs et les douceurs
De cette vie laborieuse
Que nous avons,
Ne sont rien que des galeries,
Et la mort, le piège
Où nous tombons.
Ne regardant pas nos maux,
Nous courons à bride abattue
Sans nous arrêter ;
Dès que nous voyons notre erreur
Nous voulons nous retourner
Mais il n’y a pas assez d’espace.

XIII

S’il était en notre pouvoir
De faire une belle figure
Corporelle,
Comme nous pouvons faire
L’âme si glorieuse,
Angélique,
Quelle diligence si vive
Nous mettrions à toute heure,
Et si rapide,
À composer avec la captive,
Délaissant la dame
Décomposée !

XIV

Ces rois puissants
Que nous voyons au travers des écritures
Déjà passées,
En tristes et larmoyantes situations,
Furent leurs bonnes aventures
Transformées ;
Ainsi il n’y a pas de chose aussi assurée,
Que les papes, empereurs et prélats,
La Mort les traite
Comme elle traite les pauvres bergers
Des troupeaux.

XV

Laissons les Troyens,
Dont nous n’avons vu ni leurs maux,
Ni leurs gloires ;
Laissons les Romains,
Même si nous avons entendu et lu
Leur histoire,
Nous ne préoccupons pas de savoir
Du siècle passé
Ce qu’il en a été ;
Venons-en à ce qu’il fut d’hier,
Qui est aussi oublié
Que celui-là.

XVI

Qu’est devenu le roi don Juan ?
Les infants d’Aragón
Que sont-ils devenus ?
Qu’en est-il de tant de galants,
De tant de tromperies
Qu’ils ont tramées ?
N’était-ce que des divagations,
N’était-ce que la verdeur d’une époque,
Les joutes et les tournois,
Les parements, les broderies
Et les panaches ?

XVII

Que sont devenues les nobles dames,
Leurs coiffes et leurs robes,
Leurs parfums ?
Que sont devenues les flammes
Des feux allumés par les amants ?
Qu’est devenu ce trouvère,
Les musiques harmonieuses
Qu’il jouait ?
Qu’est devenu ce danseur,
Et les tenues chamarrées
Qu’il portait ?

XVIII

Et puis l’autre, son héritier,
Don Enrique. Quelle puissance
Il a atteint !
Qu’il fut doux, et ô combien flatteur,
Le monde avec les plaisirs
Qu’il lui donna !
Mais vraiment quel ennemi,
Si contraire, et combien cruel
Il se montra ;
Même quand il fut ami,
Combien peu dura
Ce qui lui fut donné !

XIX

Les présents démesurés,
Les édifices royaux
Remplis d’or,
Les vaisselles si soignées,
Les pièces d’or et la monnaie
Du trésor,
Les harnais et chevaux
De sa suite et les parures
Si excessives,
Où irons-nous les chercher ?
Ne furent-ils que la rosée
Des prairies ?

XX

Et puis son frère l’innocent,
Qui fut appelé à devenir
Son successeur
Quel cour éminente
Il eut et combien de grands seigneurs
Le suivirent !
Mais, comme il était mortel,
La Mort le mit bientôt
Dans sa forge,
Ô, jugement divin,
Quand le feu est devenu plus ardent,
Tu as jeté de l’eau !

XXI

Et puis ce grand Connétable,
Ce maître que nous connaissons
Si grand favori,
Il n’a rien de plus à en dire,
Juste seulement que nous l’avons vu
Décapité.
Ses trésors infinis,
Ses villes et ses villages,
Son commandement,
Ne furent-ils que des pleurs ?
Ne laissa-t-il que des peines
À son départ ?

XXII

Et les deux autres frères,
Maîtres si prospères
Tels des rois,
Au point que grands et moyens
Se trouvèrent tant dominés
Par leurs lois.
Cette prospérité
Qui si haut s’éleva
Et fut glorifiée,
N’était-elle qu’une clarté
Qui sitôt qu’elle s’illumina
Fut éteinte ?

XXIII

Tant de ducs excellents,
Tant de marquis, de comtes
Et de barons
Que nous vîmes si puissants
Dis, Mort, où les as-tu cachés
Et fait disparaître ?
Et ces illustres prouesses
Qu’ils accomplirent lors des guerres
Et durant les temps de paix,
Combien toi, cruelle, tu t’acharnes,
Avec force tu les enterres
Et les dépèces.

XXIV

Les troupes innombrables,
Les bannières, les étendards
Et les drapeaux,
Les châteaux inexpugnables,
Les murs, les remparts
Et les barrières,
Le fossé profond, recouvert
Ou quelque autre précaution,
Quel en a été le profit ?
Quand tu viens furieuse,
Tout cela est clairsemé
Par ta flèche.

XXV

Ce protecteur des bons,
Aimé pour sa vertu
Par chacun,
Le maître don Rodrigo
Manrique, si fameux
Et si courageux ;
Il n’est pas besoin de faire l’éloge de ses hauts faits,
Car tous les ont vus,
Je ne veux même pas les magnifier,
Parce que le monde entier sait
Ce qu’ils furent.

XXVI

Quel ami pour ses amis,
Quel seigneur pour ses domestiques
Et sa famille !
Quel ennemi pour ses ennemis !
Quel maître pour les courageux et les valeureux !
Quel esprit pour les discrets !
Quelle grâce pour les spirituels !
Quelle raison !
Quelle douceur pour ses sujets !
Pour les combattants et les nuisibles,
Quel lion !

XXVII

Octavien dans ses aventures ;
Jules César dans ses victoires et ses batailles ;
Vertueux comme Scipion l’Africain ;
Hannibal, dans le savoir et dans l’effort ;
Dans la bonté, tel Trajan ;
La générosité joyeuse de Titus ;
Aurélien dans son bras ;
Marcus Atilius pour la vérité de ses promesses.

XXVIII

La clémence d’Antonin ;
Marc Aurèle dans l’égalité
D’humeur ;
L’éloquence d’Adrien ;
L’humanité de Théodose et son bon caractère.
La discipline et la rigueur à la guerre d’Aurèle Alexandre ;
La foi de Constantin,
Le grand amour pour sa terre comme Camille.

XXIX

Il n’a pas laissé de grands trésors,
Ni amassé de grandes richesses
Ni vaisselles ;
Mais il fit la guerre aux Maures,
Conquérant leurs forteresses
Et leurs villes ;
Dans les combats où il vainquit,
Combien de Maures et leurs chevaux
Y perdirent la vie ;
Et dans cet office il gagna
Les rentes et les serviteurs
Qu’ils lui cédèrent.

XXX

Alors avec sa réputation et sa condition,
Dans ces temps passés
Qu’est-il arrivé ?
Restant désemparé
Avec ses frères et ses vassaux
Il se maintint auprès d’eux.
Après avoir accompli des exploits
Dans cette même guerre
Qu’il mena,
Il fit des traités si honorables
Qu’ils lui donnèrent plus de terres encore
Qu’il n’en avait.

XXXI

Ce sont ces vieilles histoires
Qu’il écrivit de son bras
Dans sa jeunesse,
Par d’autres nouvelles victoires
Jusqu’à maintenant il les renouvela
Dans sa vieillesse.
Grâce à son grand talent,
Ses mérites et son ancienneté
Bien avancée,
Il atteignit la dignité
De la grande Chevalerie
De l’Ordre de l’Épée.

XXXII

Et ses villes et ses terres
Il les trouva
Occupées par des tyrans ;
Mais par des assauts et des guerres
Et à la force du poignet
Il les recouvra.
Ainsi notre Roi légitime,
Par les œuvres qu’il accomplit
Fut servi,
Comme le dit le roi du Portugal,
Et en Castille ceux qui avaient suivi
Son parti.

XXXIII

Après avoir misé sa vie
Tant de fois par sa loi
Sur la table ;
Après avoir si bien servi
La Couronne de son roi
Véritable ;
Après tant d’exploits
Qu’il est impossible de parvenir
À dénombrer avec certitude,
Dans sa ville d’Ocaña
La Mort vint pour l’appeler
À sa porte.

XXXIV

Disant : “Bon chevalier,
Abandonnez ce monde trompeur
Et sa flatterie ;
Votre cœur d’acier
Montre son effort célèbre
Dans cette mauvaise passe ;
Et puisque de la vie et de la santé
Vous tenez si peu compte
Pour la renommée,
Efforcez-vous à la vertu
Pour souffrir cet affront
Qui vous appelle.”

XXXV

“Que ne vous soit pas trop amère
La terrible bataille
Que vous attendez,
Car cette autre vie plus grande
D’une renommée glorieuse
Ici vous l’abandonnez,
(Bien que cette vie d’honneur
Ne soit pas non plus éternelle
Ni véritable) ;
Mais, malgré tout, elle vaut mieux
Que l’autre temporelle,
Périssable.”

XXXVI

“Le mode de vie qui perdure
Ne se gagne pas avec des états
Mondains,
Ni dans une vie délectable
Où demeurent les péchés
Infernaux ;
Mais les bons religieux
Le gagnent avec des prières
Et des lamentations ;
Les chevaliers célèbres,
Par leurs travaux et leurs peines
Contre les Maures.”

XXXVII

“Alors vous, illustre baron,
Qui avez versé le sang de tant
De païens,
Attendez la récompense
Que dans ce monde vous avez gagnée
De vos mains ;
Et avec cette confiance
Et avec cette foi si entière
Qui sont vôtres,
Partez avec le bon espoir
Que dans cette autre vie tierce
Vous gagnerez.”

[Le Maître répond :]

XXXVIII

“Nous n’avons déjà pas le temps
Dans cette vie misérable
de toute façon,
Que ma volonté soit conforme avec celle divine
En tout ;
Et je consens à mourir
Avec une volonté plaisante,
Claire et pure,
Car pour l’homme, vouloir vivre
Quand Dieu veut qu’il meure,
C’est folie.”

[Du Maître à Jésus :]

XXXIX

“Toi qui, pour nos péchés,
A pris une forme servile
Et un humble nom ;
Toi, qui à ta divinité
A joint une chose si vile
Telle que l’homme ;
Toi, qui as souffert sans résister
De si grands tourments
Dans ta chair,
Veuilles, non pour mes mérites,
Mais par ta seule clémence
Me pardonner.”

Fin – XL

Ainsi, avec un tel entendement,
Tous ses sens humains
Conservés,
Entouré de sa femme
De ses enfants, de ses frères
Et de ses domestiques,
Il rendit son âme à celui qui la lui avait donnée
(Celui-là l’admit dans le ciel et dans sa gloire),
Et bien qu’il perdît la vie,
Il nous laissa l’immense consolation de
Son souvenir.

Bibliographie

Coplas de Don Jorge Manrique por la muerte de su padre, in Manrique J., Cancionero, Madrid, Éditions Espasa-Calpe S. A., 1980.

Voir aussi

Jorge Manrique : ¡Oh, Mundo! Pues que nos matas…

Philosophie espagnole – Filosofía española

Doctrines et vies des philosophes illustres : José Lezama Lima ; Jorge Manrique ; María Zambrano.

Fiches de lecture : Jorge Manrique, Stances pour la mort de son père.

Notes contemplatives de lecture : Juan Domínguez Berrueta, La Chanson de l’Ombre ; Pedro Calderón, La vie est un songe ; Miguel de Unamuno : Aphorismes et définitions, Contes, La vie de Don Quichotte et de Sancho Pança, Le chevalier à la triste figure, Le sentiment tragique de la vie, Traité de cocotologie ; María Zambrano : De l’Aurore, Les Clairières du bois, L’homme et le divin, Notes pour une méthode, Philosophie et poésie, Sentiers I, La Tombe d’Antigone, Revue Europe.

Poésie : Fredy Chikangana : Puñado de Tierra ; Jean de la Croix : Noche oscura ; Hugo Jamioy Juagibioy : Escarba las cenizas ; José Lezama Lima : Esperar la ausencia, María Zambrano, Muerte de Narciso, Las Eras Imaginarias, Pabellón del vacío ; Miguelángel López Hernández : Vivir – morir ; Antonio Machado : A don Miguel de Unamuno, A un naranjo y a un limonero, Coplas mundanas, Glosa, Horizonte, El Hospicio, Me dijo una tarde, Parábolas I, Proverbios y cantares (Caminante) ; Jorge Manrique : ¡Oh, Mundo! Pues que nos matas… ; Pablo Neruda : Maternidad,Trabajo frío, No hay olvido ; Esperanza Ortega : En la hora desnuda, Nunca os diré adiós, Piadosamente ; Raúl Zurita : Diálogo con Chile, Guárdame en ti.


Traduction : Patrick Moulin, MardiPhilo.fr, octobre 2023.

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2 commentaires sur “FL – Jorge Manrique, Stances pour la mort de son père

  1. Bonsoir Nosferalis, merci beaucoup pour vos mentions. Manrique est un auteur fondamental dans la culture hispanique (Machado le cite notamment dans un de ses poèmes), même si à ma connaissance très peu de ses œuvres (essentiellement poétiques) ont été traduites en français. Je suis intimement convaincu de l’importance d’élargir notre propre culture avec des penseurs d’autres pays et civilisations. D’où mon humble travail de traducteur amateur de quelques auteurs espagnols et cubains. Passez une bonne soirée et merci encore 🙏

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